LibertésDroits humains: En marge de sa visite au Maroc, Sánchez interpellé par Amnesty
Le bureau espagnol d'Amnesty International a interpellé ce mercredi le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, sur plusieurs questions de violations des droits humains dans une publication sur leur site. Pour rappel, Pedro Sánchez arrive ce jeudi au Maroc pour une visite de deux jours.
« Les violations des droits de l'homme au Sahara occidental, les limitations de la liberté d'expression, la surveillance des journalistes et des militants critiquant le gouvernement ou le roi du Maroc, les politiques de contrôle de l'immigration qui continuent de violer les droits des mineurs non accompagnés, ainsi que les violations des droits des femmes et des personnes LGBT », sont les principales sources de préoccupation de l'organisation.
Ils attendent de Sánchez d'en faire le noyau des pourparlers entre l'Espagne et le Maroc. Sur le Sahara occidental, « il est essentiel que lors de la visite de Pedro Sánchez au Maroc, le respect de l'exercice de la liberté d'expression, de réunion et d'association pacifique au Sahara occidental soit promu, et qu'à cette fin, les lois qui criminalisent les activités liées à ces droits soient abrogées, que le recours excessif à la force ne soit pas utilisé pour contrôler les manifestations », a déclaré Esteban Beltrán, directeur d'Amnesty International Espagne.
Concernant l'utilisation de la surveillance numérique contre des journalistes, militants et personnalités politiques, Beltrán alerte sur l'urgence « que le Maroc cesse d'utiliser la surveillance numérique pour réprimer et harceler les militants et les journalistes ».
En dernier point, viennent les lois discriminatoires, notamment celles qui touchent aux libertés individuelles. Amnesty International Espagne exhorte Sánchez d'intervenir sur cette question, pour que les « réformes législatives soient abordées qui dépénalisent de toute urgence l'avortement dans le pays et éliminent les lois qui continuent de discriminer les femmes, comme dans le cas des mariages d'enfants. Et l'article 489 du Code pénal devrait également être réformé afin que les relations consensuelles entre personnes de même sexe ne soient plus considérées comme un crime », conclut la publication de l'organisation.
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