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Education
Enseignement de l’amazigh : recrutement dès la prochaine rentrée de plus de 1 500 enseignants

01.06.2023 à 16 H 27 • Mis à jour le 01.06.2023 à 16 H 39 • Temps de lecture : 1 minutes
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Les objectifs du ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports en matière de généralisation de la langue amazighe au niveau primaire se précisent : atteindre un taux de 50 % dès l’année scolaire 2025-2026, en vue de couvrir l’ensemble des établissements d'enseignement primaire du pays à l’horizon 2030.


En chiffres, ce sont quelque 12 000 établissements d’enseignement primaire et 4 millions élèves qui sont ciblés, indique Chakib Benmoussa.


Pour y parvenir, le ministère a arrêté un ensemble de mesures, aussi bien au niveau administratif et organisationnel que pédagogique, comme l’avait expliqué une circulaire du même ministère.


De passage ce 1er juin au point de presse hebdomadaire organisé à l’issue du Conseil du gouvernement, Chakib Benmoussa a dévoilé d’autres mesures de même à concrétiser ce projet tant attendu. Ainsi, a souligné le ministre, il sera aussi question de renforcer les effectifs des académies régionales d'éducation et de formation (AREF), à travers le recrutement aussi bien d’enseignants spécialisés en langue amazighe que d’autres bilingues (diplômés dans l’enseignement de deux langues, dont l’amazighe).


Ces nouveaux recrutements permettront, « dès la prochaine rentrée scolaire » de porter le nombre des enseignants spécialisés en langue amazighe de 200 enseignants recrutés par an à 400 par an, a indiqué Chakib Benmoussa. S’agissant des enseignants bilingues, ce sont quelque 1 500 enseignants qui seront recrutés, ce qui permettra de renforcer les effectifs de ces derniers dont le nombre reste « très réduit », selon Chakib Benmoussa, qui n’a pas communiqué leur nombre actuel.


Il est à souligner que la langue amazighe n’est actuellement enseignée qu’à 330 000 élèves dans 1 660 établissements du primaire, des chiffres en grands écarts par rapport aux objectifs fixés. Pour réussir ce pari, « qui ne doit pas rester juste un objectif abstrait  », Chakib Benmoussa assure qu’un suivi continuel et de très près sera assuré. « Des avancées doivent être palpables dès l’année scolaire 2025-2026  ».

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