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Biométrie
Le Maroc, un des premiers pays à adopter le Big Brother indien Aadhaar

23.03.2023 à 12 H 41 • Mis à jour le 23.03.2023 à 12 H 41 • Temps de lecture : 1 minutes
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Le Maroc et les Philippines sont devenus les deux premiers pays à commencer à adopter l'architecture technologique open source indienne Aadhaar pour construire des systèmes d'identification uniques similaires pour leurs citoyens, a confirmé un haut responsable de New Delhi.


La plateforme d'identité open source modulaire (MOSIP) de l'Institut indien de technologie de Bangalore (IIT-B) et l'Autorité d'identification unique de l'Inde (UIDAI) soutiennent la mise en œuvre du projet de Registre Social Unifié (RSU) marocain, le système d’information national qui permet aux programmes d’appui social de déterminer l’éligibilité des ménages selon des critères socio-économiques objectifs.


Le système s’ajoute à celui du Registre national de la population (RNP), l’autre pilier de la mise en œuvre du grand chantier de la protection sociale.


En novembre 2017, une discrète délégation marocaine composée d’experts spécialisés en TIC, et menée par l'ancien ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb, avait séjourné en Inde durant une dizaine de jours, afin d’étudier le système Aadhaar mis en place par New Delhi en 2010 pour recenser la population du pays.


Unique au monde, ce système fournit à chaque habitant un numéro à douze chiffres qui est associé à sa « signature digitale », conservée dans une base de données géante. Dès que nécessaire, l’identité de la personne est confirmée instantanément grâce à un lecteur d’empreinte.


Son application au Maroc, qui lui a depuis des années mis en place la CIN biométrique, serait un moyen supplémentaire pour identifier les personnes dépourvues d’Etat civil, mais aussi, à l’instar de l’Inde de mettre en place un système de ciblage des aides sociales imparable.


Des questions demeurent cependant d’actualité, notamment sur la fiabilité du système indien réputé pour sa vulnérabilité


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