Diplomatie

Le nouvel ambassadeur d’Algérie aux États-Unis rencontre Joshua Harris

Le nouvel ambassadeur algérien aux États-Unis, Sabri Boukadoum, démarre l’exercice de ses fonctions à Washington. Après une rencontre de présentation le 26 décembre avec des membres de la représentation diplomatique de son pays, Boukadoum a rencontré le jeudi 4 janvier Johsua Harris, secrétaire d'État adjoint au Bureau des affaires du Proche-Orient du département d'État américain, chargé de l'Algérie, de l'Égypte, de la Libye, du Maroc et de la Tunisie.

La rencontre a été annoncée sur le réseau social X (ex-Twitter) par le Bureau des affaires du Proche-Orient. « Honoré de vous rencontrer et impatient de travailler étroitement sur nos objectifs bilatéraux et régionaux communs  », a souligné le diplomate américain.

Deputy Assistant Secretary of State for North Africa Joshua Harris welcomes Algeria’s new Ambassador to Washington @Ambalgindc Sabri Boukadoum. Honored to meet and looking forward to working closely on our shared bilateral and regional goals 🇺🇸🤝🇩🇿 pic.twitter.com/dkY9g6WJDI

&mdash  U.S. State Dept - Near Eastern Affairs (@StateDept_NEA) January 4, 2024

En réponse à cette publication, l’ambassade algérienne aux États-Unis s’est réjoui que « la réunion a été l'occasion de réaffirmer l'importance de renforcer les relations bilatérales et de discuter de plusieurs questions régionales d'intérêt commun ».

The Algerian Ambassador designate to Washington, H.E. Sabiri Boukadoum started off his meetings with U.S. officials by receiving Mr. Joshua Harris, Deputy Assistant Secretary for North Africa. The meeting was an opportunity to reaffirm the importance of continuing to strengthen… pic.twitter.com/ITqBoqbger

&mdash  Algerian Embassy in the USA (@Ambalgindc) January 4, 2024

Avant cette rencontre, Harris avait effectué une tournée dans la région en septembre, visitant les camps de Tindouf, Alger et Rabat. Le diplomate est ensuite revenu en décembre dans la région où il a eu des entretiens avec les ministres des Affaires étrangères du Maroc et de l'Algérie, mais sans parler au leader du Polisario.

Ces visites traduisaient la volonté des États-Unis à jouer un rôle plus actif dans la résolution du conflit du Sahara.  Dans un communiqué rendu public sur le compte X de l'ambassade des États-Unis à Rabat à la veille de sa visite au Maroc (17 et 18 décembre) le Département d'État a précisé que Washington, à travers les instances onusiennes cherchent « à parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable pour le Sahara Occidental ». La même source insistait alors « qu'une solution politique négociée doit être trouvée sans plus tarder ».

A la suite de la visite de Harris, l’Algérie, qui avait annoncé la rupture unilatérale de ses relations avec le Maroc a marqué un revirement important dans son discours vis-à-vis du royaume, avec la sortie médiatique de chef de diplomatie algérienne, Ahmed Attaf à  la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera. Le ministre des Affaires étrangères avait alors déclaré que son pays  « est plus porté sur la recherche d'une solution rapide avec le Maroc ».

Boukadoum, limogé de son poste de ministre des Affaires étrangères lors du remaniement ministériel du 7 juillet 2021, a été nommé le 30 octobre 2023 ambassadeur d'Algérie aux États-Unis. Une annonce qui est intervenue après la nomination, le 19 octobre, par le roi Mohammed VI, du diplomate Youssef Amrani en tant que nouvel ambassadeur du Maroc à Washington.

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