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Economie
Lekjaa confiant dans l’opportunité d’usage de la ligne de crédit du FMI envisagée en mars

29.12.2022 à 17 H 53 • Mis à jour le 29.12.2022 à 17 H 53 • Temps de lecture : 1 minutes
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Le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a affirmé jeudi que les équilibres économiques atteints par le Maroc en 2022 lui ouvrent des perspectives positives dans ses relations avec la ligne de crédit du Fonds monétaire international (FMI).


« Malgré tous les problèmes et les fluctuations que connaît la scène internationale, la situation financière de notre pays offrait, en 2022, les conditions pour faire face à toutes les dépenses d'urgence », s'est félicité Lekjaa lors d'un point de presse conjoint avec le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, à l'issue du Conseil de gouvernement.


« Nous avons pu maintenir les équilibres économiques et les réserves de change dans notre pays et cela nous ouvre des perspectives positives dans nos relations avec la ligne de crédit du FMI  », a-t-il dit.


Pour rappel, une Ligne de crédit modulable avec le FMI est envisagée en mars, avait récemment annoncé, le wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri.


« Ce mécanisme de financement est réputé pour sa souplesse et assure aux pays admissibles l'accès immédiat à un montant élevé de ressources du FMI sans conditionnalité continue », a expliqué Jouahri lors du point de presse à l'issue de la 4ème et dernière réunion trimestrielle de 2022 de BAM.


Selon Jouahri la signature de cette ligne de crédit interviendra probablement en mars si le Maroc remplit certaines conditions, dont la sortie de la liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI).


Et de noter qu’une visite des experts GAFI est attendue entre le 16 et le 23 janvier prochains, avec pour objectif de s’assurer que le Maroc a procédé à l’application effective de leurs recommandations.


Le ministre délégué a affirmé, par ailleurs, que le gouvernement a pris un ensemble de mesures pour maintenir l'inflation à des niveaux inférieurs à 6 %, « ce qui a été largement réussi », faisant état d'une « tendance baissière » à l'heure actuelle.


« Selon les hypothèses établies par le ministère, le Maroc réalisera un taux de croissance de 1,5 % », a-t-il fait savoir, imputant cela à l'embellie enregistrée dans le secteur du tourisme et aux espoirs fondés sur la campagne agricole qui se présente sous de bons auspices.

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