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Liberté de la presse: Le ministère d’El Ferdaous s’oppose aux accusations de RSF

21.01.2021 à 02 H 07 • Mis à jour le 21.01.2021 à 02 H 07 • Temps de lecture : 2 minutes
Par et

Le département de la Communication, relevant du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports a rendu publique, mercredi, une mise au point concernant les « attaques injustifiées » et les « assertions diffamatoires » de Reporters Sans Frontières (RSF), qui vient de publier une capsule vidéo comportant, selon lui, de graves contre-vérités sur l'état de la liberté d'expression au Maroc.


« Pourquoi les journalistes qui dérangent deviennent-ils subitement des délinquants ? La technique des services secrets marocains pour décrédibiliser les journalistes et décourager leurs soutiens », a écrit sur Twitter RSF à l’appui de sa vidéo publiée sur les réseaux sociaux le 18 janvier où l’organisation évoque les cas de l’historien Maâti Monjib, des journalistes et militants Omar Radi, Taoufik Bouachrine, Hajar Raissouni, Souleiman Raissouni et Hicham Mansouri.



Dans son document en réaction aux allégations de RSF, le département de la Communication a fait remarqué que RSF « s'attèle à porter atteinte aux institutions nationales à travers des assertions mensongères et diffamatoires ».


RSF évoque « de manière erronée les cas de journalistes au sujet desquels la justice marocaine s'est définitivement prononcée, dans le cadre de procès équitables ayant débouché soit sur leur condamnation, soit sur leur libération après avoir bénéficié d'une Grâce Royale », précise la source. La même source relève que cette organisation « feint d'ignorer que la qualité de journaliste ne confère aucune immunité judiciaire qui permettrait aux journalistes de jouir d'un statut spécial les plaçant au dessus de la loi, sachant qu'il appartient à la justice et uniquement à la justice de se prononcer souverainement sur les griefs dont ils font l'objet ».


Pour le département de la Communication, RSF a montré à travers cette capsule, « une méconnaissance inexcusable du système institutionnel marocain », en désignant « indûment les services secrets marocains » comme étant à « l'origine des poursuites judiciaires contre les journalistes ».


L’organisation a occulté par ailleurs « le fait que le Maroc s'est doté en 2011 d'un outil constitutionnel qui renforce l'indépendance du pouvoir judiciaire, matérialisée par les lois organiques relatives au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et au statut de la magistrature adoptées en 2016 par le Parlement après une démarche participative saluée par la Commission de Venise ».


Et de conclure que la vidéo publiée par RSF va jusqu'à « dénier aux présumées victimes d'abus sexuels leur droit fondamental à ester en justice contre leurs agresseurs présumés, en discréditant leurs plaintes en violation des principes et normes universels établis en la matière ».

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