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Football
Maroc-Libéria: nouveau statut des Lions, la relève … l’essentiel de la conférence de Regragui

08.09.2023 à 19 H 08 • Mis à jour le 08.09.2023 à 19 H 08 • Temps de lecture : 5 minutes
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Le sélectionneur national, Hoalid Regragui a tenu une conférence de presse dans l'après-midi de ce vendredi, à la veille du match contre le Libéria (20h), comptant pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN). Les Lions de l'Atlas sont déjà assurés de leur qualification.


Face à la presse, dans la salle de conférence du Grand Stade d'Agadir, aux côtés de son capitaine, Romain Saïss, le sélectionneur national a dressé le bilan du rassemblement qui a débuté ce lundi en prévision de la rencontre de demain et du match amical contre le Burkina Faso le 12 septembre à Lens. Pour ce stage, Regragui a constitué une liste de 28 joueurs. Le technicien a préservé l'ossature de l'équipe qui a brillé lors du dernier Mondial, tout en offrant une opportunité aux meilleurs éléments de l'équipe nationale olympique, championne d'Afrique en juillet dernier à Rabat.


« Le match à la maison est un match à gagner, face à une équipe qui aimera bien faire face au demi-finaliste de la dernière Coupe du Monde. Ils feront leur maximum pour nous bousculer, mais on a bien travaillé cette semaine pour trouver des solutions face aux équipes qui défendent en bloc », anticipe le sélectionneur national en prévision du match de demain soir.


Même son de cloche du côté du capitaine Saïss qui s'attend à un match compliqué. « Ce sera un match compliqué, comme tous les matchs en Afrique. Aujourd’hui, on est attendu, et on jouera contre une équipe qui n’a plus rien à jouer. Et pour nous c’est un match qui entre dans le cadre de la préparation de la CAN qui va arriver très vite ».


Au lendemain d'un mercato pour le moins très animé pour les Lions de l'Atlas, Regragui revient sur l'impact du marché des transferts, sur le stage de préparation de l'équipe nationale. « On savait que le mercato allait se conclure jusqu’au bout avec même une prolongation du côté de l’Arabie Saoudite. On était au courant des cas spécifiques comme Sofiane Amrabat. Je pense que les joueurs ont trouvé des clubs pour bien préparer la CAN. Moi j’ai mon groupe depuis le Mondial, j’ai beaucoup confiance en eux ».


« La solution a été trouvée pour des cas individuels, comme celui de Saïss. Vous aviez des inquiétudes, mais il a trouvé une solution en signant à Al Shabab en prêt. Pour moi, ce qui m’importe le plus, c'est ce qui se passe sur le terrain et ce qu'ils apportent en portant ce maillot », a poursuivi le sélectionneur. À ce sujet, Saïss a rappelé qu'en tant que joueurs, leur principal objectif est de performer sur le terrain et de laisser de côté ce qui se passe en dehors, sans se mettre sous pression.


Conscient du nouveau statut de l'équipe nationale depuis le Mondial au Qatar, Regragui ne cache pas que c'est aujourd'hui plus difficile de faire face aux équipes africaines, qui attendent les Lions de pied ferme. « Ce que nous avons fait en Coupe du Monde était inédit. Personne ne l’a vécu en Afrique. C’est nouveau pour nous aussi, pour le coach, les joueurs, les supporters et les médias. Il fallait qu’on digère, ça a pris du temps en plus avec la victoire contre le Brésil, notre notoriété a changé ». 


Parfois critiqué d'avoir fait un peu trop de sorties médiatiques depuis l'exploit au Qatar, le sélectionneur s'en défend. « J’ai accepté que 2 % des demandes d’interviews depuis le Mondial, ce n’était pas simple de gérer ça, mais aujourd’hui on est sur la carte du football mondial. Il faut qu’on oublie ce qui s’est passé, et qu’on se concentre sur ce qui arrive ».


Concernant le changement de dimension avec un retour sur terre forcé lors des deux dernières sorties contre le Cap-Vert et l'Afrique du Sud, Regragui relativise et promet de mieux faire. « On entend dire qu’on ne peut pas reproduire ça en Afrique, mais ce qu’on a fait, fait aujourd'hui partie de l’histoire qu’on le veuille ou pas. Il faut gérer l’émotion, on est focus sur la CAN, maintenant on s’attaque à notre pain quotidien pour être prêts en novembre et en janvier ».


Au sujet des Lionceaux U23, qu'il a convoqué pour prendre part au stage, Regragui rappelle que bien que forcé de s'adapter à cause de l'indisponibilité de certains de ses cadres, il voulait bien voir les héros de la dernière CAN u23, en stage avec les grands.  « Avec ces absences, peut-être qu’on verra un nouveau schéma de jeu, de la concurrence qui arrive, et c’est bien. Je pense que si j'avais tout le monde de disponible, je n'aurais peut-être pas changé grand-chose, mais c’est arrivé, et je pense que c’est tant mieux ».


« Je ne change pas beaucoup de chose en même temps pour garder l’ossature et les principes de jeu. Abde peut jouer demain, mais on ne l’a pas balancé comme ça il a pris du temps pour s’adapter. Ce n’est jamais simple de jouer en sélection, et on garde de la cohérence dans nos choix. Pour les deux matchs, c’est l’idée. Garder le système et les mêmes bases », poursuit le sélectionneur national, promettant de ne pas trop chambouler les principes.


« L’idée a toujours été claire. L’équipe A, c’est les résultats, les titres, la performance. Pour les catégories inférieures, c’est pour préparer les joueurs. Pour ma part, je n’ai pas l’objectif que d’avoir des résultats, mais aussi de préparer la relève. Le projet est général ce n’est pas celui de Hoalid. L’objectif est de ne pas retrouver un vide générationnel », conclut le patron des Lions de l'Atlas.

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