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Sécurité
Marocains du Liban: un cellule de crise créée à l’ambassade du Maroc à Beyrouth

03.10.2024 à 16 H 04 • Mis à jour le 03.10.2024 à 16 H 06 • Temps de lecture : 2 minutes
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Sur fond des récentes évolutions au Liban, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, continue de suivre « de très près » et « en continu » la situation de la communauté marocaine installée dans ce pays, a fait savoir Mustapha Baitas, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement.


Ce suivi a étayé, le ministre, est assuré aussi bien au niveau de la cellule de crise permanente au niveau du ministère des Affaires étrangères, qu’à travers une cellule de crise créée au niveau de l’ambassade du Maroc au Liban, depuis le début des attaques. Cette dernière veille à garder le contact direct avec la communauté marocaine dans ce pays, à recevoir leurs appels et leur fournir les informations et instructions pour garantir leur sécurité, a-t-il ajouté.


« Depuis le début de l’escalade militaire au Liban, le ministère assure le suivi 24h/24h de la situation des Marocains au Liban, en réagissant aux différents développements et en prenant les mesures nécessaires », a encore assuré le porte-parole du gouvernement, ajoutant qu’un nombre important des ressortissants marocains ont quitté le pays en compagnie de leur familles.


Par ailleurs, a noté Baitas, la cellule de crise mise en place au niveau de l'ambassade du Maroc rapporte qu'aucune victime marocaine n'est à déplorer dans le raid aérien.


Pour rappel, les bombardements israéliens au Liban se poursuivent depuis plusieurs jours. Les attaques ont fait au moins 1 974 morts, dont 127 enfants, et 9 384 blessés depuis le début des frappes sur le Liban, selon les autorités libanaises. Le lundi, Téhéran a lancé ce lundi une attaque de missiles vers Tel Aviv, le jour même où Israël a annoncé des opérations militaires au sol dans le sud du Liban contre le Hezbollah, allié de l'Iran. Cet événement intervient également quatre jours après l'assassinat du chef du mouvement libanais Hassan Nasrallah, dans un raid israélien près de Beyrouth.


La situation risque de perdurer, alors que la nuit du 2 au 3 octobre, Israël a poursuivi son offensive au Liban, avec 17 raids sur Beyrouth et sa banlieue sud, selon l'agence officielle libanaise NNA. Ce jeudi, l'armée libanaise a annoncé avoir riposté pour la première fois depuis un an à des tirs israéliens, après la mort d'un deuxième de ses soldats dans le sud du Liban.

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