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Maroc-France
Rachida Dati entame sa visite officielle à Rabat et dans les provinces du Sud

17.02.2025 à 15 H 25 • Mis à jour le 17.02.2025 à 19 H 00 • Temps de lecture : 3 minutes
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La ministre française de la Culture, Rachida Dati, est arrivée le dimanche 16 février dans la capitale, dans le cadre de sa visite officielle à Rabat et dans les provinces du Sud prévue les 17 et 18 février. « Un déplacement placé sous le signe de la création artistique et des industries culturelles », écrit la ministre ce lundi 17 février sur son compte X (ex-Twitter). « L’enjeu est la mise en œuvre de l’ambitieuse feuille de route entre les deux pays, le Maroc et la France, dans le domaine culturel », poursuit-elle.


Toujours sur cette plateforme sociale, Rachida Dati indique avoir entamé sa visite en décorant la styliste marocaine Fadila El Gadi, « engagée pour la transmission des savoir-faire et qui a travaillé notamment auprès d’Yves Saint-Laurent », et Brahim El Mazned, « acteur incontournable du rayonnement musical marocain avec notamment Visa For Music ».


Après l’étape de Rabat, la ministre française de la Culture se rendra à Tarfaya pour visiter la maison Casamar, et ensuite le musée Saint-Exupéry.


Aux alentours de midi, Dati se rendra à Laâyoune, où est prévu un repérage avec les équipes de l'Institut français du Maroc de l'Alliance française dans la perspective d'installer une antenne de l'institution comme pressenti début 2024, avant de signer une convention de soutien entre l'ambassade de France au Maroc et la Fondation royale de breakdance.


L'après-midi, elle ira à Dakhla visiter des gravures rupestres, inaugurera les locaux de l'annexe régionale de l'Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et du cinéma (ISMAC) et annoncera son soutien à la formation de l'équipe pédagogique de l'institut. Rachida Dati, devient la première ministre française en exercice à se rendre en visite officielle dans les provinces du Sud.


Ce mardi 18 février, la ministre sera de retour à Rabat, où elle en profitera pour visiter le Musée Mohammed VI d'Art Moderne et Contemporain (MMVI), avant de se rendre à l'Université internationale de Rabat (UIR) pour une visite des locaux de l'ISART, école de jeux vidéo, ainsi qu'annoncer la participation marocaine au Game Crealab francophone et également au séminaire Malraux sur le jeu vidéo en 2025, le Maroc étant invité d'honneur. Rabat et Paris avaient convenu de creuser leur partenariat dans cette industrie lors de la visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Rabat en octobre dernier.


Une séance de signatures aura lieu à la galerie Mohammed El Fassi, portant sur le travail sur les archives audiovisuelles en lien avec la Cinémathèque marocaine, la participation du Maroc au séminaire Malraux sur le Gaming, la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM), la Bibliothèque Nationale de France et l'ambassade de France au Maroc, les archives de France et du Maroc, la signature d'une lettre d'intention pour le séminaire Malraux, le jumelage du Château de Chambord et le Chellah, la lettre d'intention avec le Centre des Monuments Nationaux et le renouvellement de l'accord INRAP-INSAP sur l'archéologie préventive.


L'après-midi, elle visitera la Cinémathèque marocaine, ainsi que le site archéologique de Chellah, avant de rentrer en France.


Rachida Dati devient ainsi le premier ministre français à se rendre dans les provinces du Sud. Une visite historique qui intervient trois mois après la visite d’État d'Emmanuel Macron au Maroc. Un déplacement qui survenait trois mois après la lettre du chef d'Etat français transmise au roi Mohammed VI  juillet dernier, à l'occasion de la célébration de la Fête du Trône, dans laquelle Macron indiquait que « le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».


Rappelons aussi qu'en mai 2023, Rachida Dati, aux côtés d'Eric Ciotti, avait dirigé la délégation des Républicains en visite au Maroc. Selon nos sources, c'est sur ses bons conseils que le chef de parti de droite avait décidé de déclarer, de manière tonitruante, que sa formation politique reconnaissait la marocanité du Sahara.

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