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Diplomatie
Sommet de l’UA: l’Algérienne Selma Haddadi élue vice-présidente de la Commission

15.02.2025 à 18 H 28 • Mis à jour le 16.02.2025 à 01 H 47 • Temps de lecture : 1 minutes
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L’Algérienne Selma Haddadi a été élue samedi 15 février au poste stratégique de vice-présidente de la Commission de l'Union africaine. Elle obtient la victoire avec 33 votes sur les deux autres candidates, la Marocaine Latifa Akharbach (22 voix) et l’Egyptienne Hanane Morsy.


Elle remplace à ce poste, après un scrutin intense (26 voix avant de récupérer les votes de l'Egypte après 7 tours), la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa dont le mandat est arrivé à terme. Seule une candidate pouvait prétendre au poste, les textes de l’UA contraignant à la parité


La diplomate algérienne occupera ce poste aux côtés de Mahmoud Ali Youssouf de Djibouti, élu ce samedi président de la Commission de l’Union africaine, lors du 38ᵉ sommet de l’Union tenue à Addis-Abeba, en Éthiopie.


Salma Haddadi, une diplomate chevronnée et un des atouts les plus crédibles de la diplomatie du voisin de l’Est sur le continent. Présente à Addis-Abeba depuis août 2024 en tant qu’ambassadeure en Ethiopie, mais aussi représentante permanente auprès de l’UA, elle a également occupé le même poste à Nairobi.


Youssouf a obtenu les deux tiers des voix des membres, soit 33 votes sur les 49 pays habilités à voter. L’élection a vu l’élimination du candidat de Madagascar dès le premier tour, laissant place à une compétition entre Djibouti et le Kenya, représenté par l’ancien Premier ministre Raila Odinga.


Après plusieurs tours de vote, Youssouf a finalement remporté le poste, succédant ainsi à Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine.


Mahamoud Ali Youssouf, 59 ans, succède au Tchadien Moussa Faki Mahamat pour un mandat de quatre ans. Il a notamment battu le vétéran de l’opposition kenyane Raila Odinga, qui faisait figure de favori.


Youssouf, qui a exercé pendant près de 20 ans les fonctions de ministre des Affaires étrangères dans le petit pays de la Corne de l’Afrique, a été soutenu par le Maroc, face au candidat kényan soutenu par l’Algérie et l’Afrique du Sud.

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