investissementUsine de dessalement de Casablanca: White & Case conseille les bailleurs de fonds

Le cabinet international d'avocats White & Case LLP a annoncé, dans un communiqué, avoir conseillé les bailleurs de fonds du projet d’usine de dessalement de Casablanca, destinée à devenir la plus grande d’Afrique et le plus vaste au monde à fonctionner exclusivement avec de l'électricité produite à base d’énergies renouvelables.
L’équipe de White & Case qui est intervenue dans cette opération était dirigée par les associés Julien Bocobza (Paris & Tokyo) et Nicholas Macheras (Paris), et comprenait également les associés Amaury de Feydeau, Jean-Luc Champy, Lucas De Ferrari (tous basés à Paris), Fernando Navarro et Ignacio Paz (tous deux à Madrid), les counsel Ximena Vásquez-Maignan (Paris) et Alfonso García Freire (Madrid), ainsi que les collaborateurs Raphaël Papon, Ianis Tamoud, Niels Ardeo-Winter, Jessy Laberty, Charles Linel, Eva Brunelli Brondex (tous Paris), Omar Sinaceur(Abu Dhabi), Maxine Ma (Tokyo), Juan Sampedro (Madrid) et Martin Riederer (Hambourg).
D’un montant de 500 millions d’euros (M €), le financement en question porte sur la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de cette future infrastructure située à Sidi Rahal, à environ 40 kilomètres au sud de Casablanca.
Parmi les institutions financières impliquées figurent le fonds espagnol FIEM (Fondo para la Internacionalización de la Empresa - Fonds pour l’Internationalisation de l’Entreprise), via l’Instituto de Crédito Oficial (ICO), la Société Générale, avec le soutien de l’Agence espagnole de crédit à l’export (CESCE), dans le cadre de la Green Investment Policy, ainsi que les banques marocaines Attijariwafa bank, Banque Centrale Populaire et Bank of Africa. En parallèle, un prêt relais en capital de 120 M € a été octroyé avant le bouclage financier. Il permettra de couvrir les premières phases du projet en attendant sa clôture définitive.
En mai dernier, l’Espagne avait injecté 351 millions d’euros dans le projet, un financement reposant sur trois instruments publics. Un montant de 250 M € est apporté par le FIEM, pour couvrir la conception, la construction et l’exploitation de l’usine. Une assurance-crédit, gérée par la CESCE, couvre jusqu’à 80 % d’un prêt de 70 M € accordé par Société Générale. Enfin, 31 M € proviennent du Fonds pour les investissements à l’étranger (FIEX), géré par la société publique Cofides, pour financer la participation d’Acciona au capital social de la société de projet.
Porté par un consortium composé de l’Espagnol Acciona, de Green of Africa, joint-venture entre Akwa Group et O Capital Group, et d'Afriquia Gaz, filiale d’Akwa, le projet sera réalisé en deux phases. La première doit assurer une production de 559 000 m3 d’eau potable par jour, avant une seconde extension de 279 500 m3 supplémentaires. À terme, plus de 800 000 m3 d’eau seront produits chaque jour, soit plus de 300 millions de m3 par an, pour alimenter environ 7,5 millions de personnes dans le Grand Casablanca et ses environs.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027. Conçue en partenariat public-privé avec l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), l’usine sera exploitée pendant 30 ans (dont 3 ans de construction), avec un recours exclusif aux énergies renouvelables.
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