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Réplique
Accusations de Bové : Akhannouch vole dans les plumes du Canard Enchainé

05.04.2023 à 18 H 20 • Mis à jour le 05.04.2023 à 18 H 30 • Temps de lecture : 2 minutes
Par Salma Hamri
L’ex-eurodéputé français écolo a resservi dans le palmipède ses graves accusations de tentative de corruption contre le chef du gouvernement du temps où ce dernier dirigeait le ministère de l’Agriculture. Problème, Bové avait, pour ces mêmes allégations, déjà été condamné pour diffamation en France

« Et pan sur le bec ! », comme le dit le palmipède lui-même quand il est pris en défaut, mais dans ce cas, son acte de contrition a été renvoyé en fond de pages avec pour seul titre, un sobre « Droit de réponse ».


Il faut dire qu’il aura fallu près de 3 mois après que l'hebdomadaire satirique français Le Canard Enchaîné ait jeté un pavé dans la mare par lequel José Bové, l’ex-eurodéputé écolo recycle ses accusations de corruption envers Aziz Akhannouch, pour qu’il publie enfin son droit de réponse aux « diffamations » à l'encontre du chef du gouvernement.


Dans l’article incriminé daté du 11 janvier, joliment titré « Eva Kaili &  Cie : On vous Doha combien ? », le politicien moustachu cité entre guillemets affirme qu’Akhannouch, alors qu'il était ministre de l'Agriculture, l'aurait contacté pour lui remettre « un petit cadeau » , « sous-entendant des faits susceptibles de revêtir la qualification de corruption », s'indigne la défense du patron de l'Exécutif.


« Ces propos sont totalement faux et relayent d'anciennes accusations déjà portées en 2015 (dans L'Obs) », a répliqué le Chef du gouvernement par l’intermédiaire de son avocat Me Olivier Baratelli. Celles-ci ayant d’ailleurs fait l’objet d’une « condamnation définitive par la 17e Chambre correctionnelle de TGI de Paris le 16 octobre 2018 ». Ce qui avait contraint, par voie de justice, Bové et l’hebdomadaire parisien de publier un démenti qui « rétablit des contres vérités ».


Pour son droit de réponse au Canard Enchaîné, Akhannouch a demandé à son avocat Olivier Baratelli de « poursuivre toute personne qui contribuerait à relayer de telles accusations graves et infondées ». 


Rappelons que fin décembre dernier, Bové avait resservi cette histoire au micro de France Inter  jurant avoir été « victime d'une tentative de corruption » quand il « était rapporteur de la Commission du Commerce extérieur entre 2009-2014 », ajoutant que Aziz Akhannouch, alors ministre en charge de l’agriculture ne « supportait pas » son opposition aux accords commerciaux Maroc-UE et lui avait ainsi proposé « un cadeau » à Montpellier « dans un café qui soit discret ».


Akhannouch avait déposé trois nouvelles plaintes, avec constitution de partie civile pour diffamation, dans lesquelles il qualifie ces propos d’« accusations mensongères inadmissibles », qui ne sont « que le reflet d’une vieille rancœur » de José Bové.

 

« Jose Bové essaye visiblement et malhonnêtement de profiter de l’actualité judiciaire concernant le Parlement européen, pour ressortir de vieilles histoires sans fondement », selon Me Baratelli. « Le Premier ministre marocain est extrêmement choqué des accusations sans fondement proférées par José Bové », avait-t-il ajouté à France Info en décembre dernier.

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