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9ème Circo
Caroline Traverse, parachutée de Macron en quête d’existence médiatique au Maroc

31.03.2023 à 22 H 34 • Mis à jour le 31.03.2023 à 22 H 34 • Temps de lecture : 3 minutes
Par Soufiane Sbiti

Largement passée sous les radars des médias, contrairement à ses adversaires plus connus du grand public, Caroline Traverse a été investie par le parti d’Emmanuel Macron pour se présenter aux législatives françaises, dans la 9ème circonscription des Français à l'étranger dont l'épicentre est le Maroc.


En raison des tensions actuelles entre Rabat et Paris, ces élections suscitent davantage d’intérêt, au-delà de la communauté des Français du Maroc. Fin février, Le Desk s’est penché sur le cas Traverse que l’on disait avoir soutenu la candidate de 2017, Leila Aichi laquelle avait fait montre de fervente sympathie pour le Polisario.


Près d'un mois plus tard, et alors même que nous n'avions reçu aucun démenti formel de la part de Caroline Traverse au sujet de ce soutien, celle-ci a décidé de nous transmettre une « mise en demeure » par voie d’avocat, nous enjoignant de rectifier les éléments litigieux. Prenant acte de sa mise au point, l’article a été amendé dans les 24 heures avec mention de ses arguments.


Ce 31 mars, Caroline Traverse a cependant choisi de s’en repaître sur les réseaux sociaux, se laissant aller à la condescendance et à l’insulte envers notre média.


Elle prétend d’abord que nous n’avons concédé à modifier l’article qu’après une « ultime mise en demeure », ce qui est absolument faux. Sa seule correspondance adressée au Desk, via son avocate, date du 28 mars. Les amendements ont été faits le 29. De bonne foi, pour corriger une erreur d’interprétation des faits potentiellement dommageable à la réputation de la personne concernée et par respect dû à nos lecteurs.


Elle ajoute ensuite que c’est par « peur du Procureur du Royaume du Maroc ». Une bien stupide allégation qui démontre l’ignorance totale des procédures de justice de la part de celle qui se présente tantôt comme avocate, tantôt comme conseillère juridique. On a presque envie de lui dire que nous ne sommes pas en Macronie pour craindre la répression aveugle du parquet (absolument pas concerné d’ailleurs) ou des forces de l’ordre, dont elle se fait l’étonnante porte-parole politique.


Enfin, l’investie de Renaissance pour la 9ème circonscription des Français à l’étranger se permet de nous qualifier de « simple porte-flingue ». Une insulte à laquelle nous préférons lui répondre par une plainte en diffamation. Elle aura ainsi l’occasion de découvrir les procédures de justice de ce pays qu’elle semble méconnaître.


Il nous paraît aussi utile de faire état des jérémiades de Traverse lorsque nous l’avons jointe au téléphone ce 31 mars. Elle a refusé de retirer ses diffamations étalées sur les réseaux sociaux qu’à la condition que « l’on s'excuse et écrive partout » qu’elle ne soutient pas le Polisario, se lamentant surtout sur ses dépenses de campagne parties en fumée et de ses frais d’avocat dont elle insinuait manifestement vouloir obtenir compensation.


Enfin, par une ultime salve de messages WhatsApp, la candidate du parti présidentiel français aux cris d'orfraie s’étonne que Le Desk n’ait pas relaté en mode « petits meurtres entre amis de la Macronie » l’inéligibilité qui a frappé son ex-potentiel concurrent Ahmed Eddarraz (nous y avons consacré un article le 10 mars) dont elle pointe le soutien à M’Jid El Guerrab. Elle ajoute aussi que la présidence du comité de soutien d’El Guerrab était assurée par Mohamed Oulkhouir, nous suggérant que l’on déterre – au nom de son « inquiétude pour notre vivre ensemble » - une de ses chroniques aux relents antisémites publiée sur le site de Luxe Radio en novembre 2017. En somme, convaincue d'être victime d'une boule puante, l'élue de Macron en jette à pleines mains...

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Par @soufianesbiti