Gestion localeCasablanca-Settat: la convention-cadre sur la création du centre de traitement de déchets amendée
Réuni ce mercredi en session extraordinaire, le conseil régional de Casablanca-Settat a approuvé la modification de la convention-cadre portant sur la création du centre de traitement et de valorisation des déchets ménagers de Casablanca. Les modifications proposées ont été adoptées avec 47 votes pour et une seule abstention.
La première modification a porté sur le nom de cette structure désormée appelée centre, au lieu d'usine, afin de se conformer à la nomenclature en vigueur, a indiqué Abdellatif Maâzouz, président de la région. Selon lui, cette nomenclature prévoit uniquement trois types des structures de traitement des déchets, à savoir décharge contrôlée, station d’enfouissement ou station d’incinération.
D’autres dispositions ayant fait l’objet de modifications sont celles relatives aux prérogatives de la région. Alors que la première version du texte accordait à celle-ci des tâches d’exploitation et de gestion du centre, celles-ci ont été abandonnées, étant données qu’elle ne relèvent pas des compétences de la région, a expliqué Maâzouz. Désormais, les tâches attribuées à la région dans le cadre de cette convention se limiteront « strictement au volet environnemental, notamment le traitement du lixiviat et la réhabilitation de l’ancienne décharge en la transformant en un espace vert », a-t-il étayé.
Le choix de modification de la convention déjà approuvée par le conseil communal de Casablanca, ainsi que son introduction à l’ordre du jour de la session extraordinaire de ce 22 novembre, a précisé Maâzouz, visent à faire gagner du temps, mais aussi de saisir les opportunités de financement disponibles dans le cadre du budget actuel. « Étant donné que ce projet a pris assez de temps et que nous ne pouvions pas rater l’opportunité du soutien financier de 1 milliard de dirhams (MMDH) disponible (…) il fallait approuver la convention avant la fin de l’année pour obtenir cette enveloppe financière », a-t-il déclaré.
Cependant, cet objectif pourrait ne pas se réaliser, étant donné que le projet demeure en stand-by en raison de l’indisponibilité du foncier. Comme nous l’expliquions, le déblocage des fonds prévus dans le cadre de la convention-cadre « est conditionné par l'identification du foncier » et que « l'approbation de ce terrain (une fois le foncier trouvé par la commune, ndlr), sera soumise au vote des membres du Conseil de la région », selon Maâzouz.
L’obtention de cette approbation constituera un véritable challenge pour la commune, étant donné que tout emplacement proposé fait l’objet de contestations de différents conseillers régionaux. Un autre élément rend la tâche encore plus complexe : l’approbation du ministère de l’Intérieur.
Comme nous le révélions, en juin dernier, les membres du conseil communal espéraient pouvoir enfin résoudre le problème du foncier, quand la demande de la Commune visant à acquérir un terrain des communautés Soulaliyates d'une superficie totale de 260 hectares, situé dans la commune rurale d'Al Majjatia Oulad Taleb (Mediouna) fut rejetée par le département d’Abdelouafi Laftit.
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