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Social
Loi sur la grève : surchauffe syndicale à la veille de la rentrée

27.08.2024 à 22 H 58 • Mis à jour le 27.08.2024 à 22 H 58 • Temps de lecture : 1 minutes
Par Issam El Yadari

Les ministres reprendront en septembre le dialogue avec les centrales syndicales les plus représentatives pour discuter du projet de loi organique sur la grève, bloqué au parlement depuis 2016, en raison du rejet de certains de ses articles.


A cet égard, les syndicats ont appelé le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, à élaborer une nouvelle version pour « garantir les droits des travailleurs contre les abus ».


L'Union marocaine du travail (UMT) a adressé dans ce sens au président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) une note dans laquelle elle passe en revue les « aspects négatifs » du projet de loi sur la grève et les points d’amélioration. Qualifiant ce texte du « pire » des projets de loi organique sur le droit de grève présentés par les gouvernements depuis octobre 2001, l’UMT a indiqué qu’il vise à « éliminer le droit de grève » auquel recourent les travailleurs pour faire face à « l’abus des employeurs et aux violations du Code de travail », et préserver leurs acquis ».


En outre, la note pointe du doigt la « mise en œuvre déformée » des dispositions de la Constitution dans ce projet de loi, étant donné que toutes les conditions qui conduisent à l'échec des grèves « sont prévues, en l’absence de garanties réelles pour l'exercice de ce droit ». La « définition restrictive » de la grève dans le projet conduit à « l'exclusion de nombreuses formes de grèves et de catégories de travailleurs », regrette-t-on.


De manière générale, le gouvernement Akhannouch sera au rendez-vous avec une rentrée politique chaude, sur fond de dossiers brûlants au début du mois de septembre, dont l'emploi avec un taux de chômage de plus de 13,7 % chez les jeunes, selon les statistiques du Haut-Commissariat au Plan (HCP), et l'avertissement du CESE qui fait état de 3 millions de personnes dans la rue en situation NEET (ni à l’emploi, ni en éducation, ni en formation).


D’autre part, les centrales syndicales ont rejeté le scénario de réforme des retraites proposé par la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah, portant l'âge légal de la retraite à 65 ans.

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