
Abandon des hélicoptères civils de secours : le faux pas d’Aït Taleb
Le séisme d’Al Haouz a révélé l'importance cruciale pour le pays de disposer d’une variété de moyens de transport médicalisés pour l’évacuation d’urgence des blessés en particulier dans des zones montagneuses reculées, souvent difficilement accessibles par voie terrestre, comme c’est le cas pour la Province d’Al Haouz.
Après le désenclavement de ces zones, à la suite de l’intervention des Forces armées royales (FAR), de la Protection civile et des équipes du ministère de l’Équipement et de l’Eau, où Le Desk s’est rendu, la population locale, en deuil et sans abris, aura regretté l’insuffisance d'hélicoptères disponibles pour évacuer les blessés en nombre dispersés dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde et dans une topographie escarpée.
Certaines localités n’ont d’ailleurs pu être accessibles que tout récemment, ce mardi par exemple, comme c’est le cas pour le douar Ighil, relevant de la commune du même nom et considéré comme étant l’épicentre du tremblement de terre.

Pour d’autres cas, l’accessibilité a pu être possible, à travers des héliports aménagés par les habitants, mais qui se situaient à quelques heures de marche des douars.

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