
Antituberculeux: pénurie programmée et complot d’Etat
Telle l'Hydre de Lerne, monstre de la mythologie grecque aux multiples têtes à qui chaque fois que l'on coupait l'une d'entre elles, il en repoussait plusieurs, la « mafia de la santé », mise en lumière par les enquêtes du Desk, continue de cracher son venin pestilentiel.
L’affaire Mylan, du nom de ce « laboratoire fantôme » indo-américain établi en dépit de la loi au Maroc et qui avait obtenu l’essentiel du marché de l’anti-hépatite C suite à un appel d’offres truqué, avant qu’il ne lui soit retiré sur instructions de Khalid Ait Taleb, successeur du désastreux Anass Doukkali à la tête du ministère de la santé, connaît une suite des plus inquiétantes.
Malgré le départ de Doukkali et le limogeage de son intendant à la direction du médicament et de la pharmacie (DMP), l’inénarrable Pr. Jamal Taoufik, leur réseau, pourtant étêté, tente aujourd’hui de faire diversion à travers un dangereux complot aux ramifications insoupçonnées. Sa cible désignée : le laboratoire privé Pharma 5, fondé par le Dr. Abdallah Lahlou-Filali et producteur depuis 2015 du fameux SSB-400, le générique anti-hépatite C 100 % marocain…
Le leak d’une « note confidentielle » cousue de fil blanc
Vers la mi-novembre, soit quelques jours à peine après le débarquement de Taoufik de la très stratégique DMP, plusieurs journalistes recevaient un message WhatsApp anonyme contenant deux documents fac-similés présentés comme « explosifs » : une note confidentielle établie par Mohamed Youbi, directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies au sein du ministère de la santé et un communiqué de presse daté du 22 octobre émis par le ministère de la santé du Cameroun. Les deux documents concernent Pharma 5 dans deux affaires distinctes.

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