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PresseHirak : le Maroc expulse deux journalistes espagnols

26.07.2017 à 13 H 23 • Mis à jour le 26.07.2017 à 13 H 45 • Temps de lecture : 1 minutes
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Jose Luis Navazo, directeur du Correo Diplomatico et son adjoint ont été appréhendés à Tétouan hier soir avant d’être obligés de quitter le territoire national par le poste-frontière de Tarajal avec l’enclave espagnole de Sebta (Ceuta). Les deux journalistes couvraient de près le mouvement social rifain. Navazo était résident au Maroc depuis 17 ans et s'était marié à une Marocaine avec qui il a eu deux enfants

A la liste des journalistes sanctionnés par les autorités marocaines pour leur couverture de la rébellion du Rif ont été ajoutés hier soir, le premier espagnol : José Luis Navazo, ancien militaire et directeur du Correo Diplomático, une publication numérique dédiée à la couverture du Maroc, et son collaborateur Fernando Sanz Moreno, rapporte El Confidencial.

 

Les deux journalistes ont été appréhendés au domicile de Navazo à Tétouan puis menés au poste-frontière de Tarajal avec l’enclave espagnole de Ceuta. Les deux hommes racontent qu’aucun motif de leur a été opposé et qu’ils n’ont pas été autorisés à ramasser leurs affaires.


El Confidencial souligne que cette expulsion est particulièrement douloureuse pour Navazo qui réside au Maroc depuis 17 ans, et qu’il est marié à une Marocaine avec qui il a eu deux enfants. Il est réputé pour avoir des opinions très tranchées contre les islamistes.


Jose Luis Navazo lors de son entretien avec Nasser Zafzafi. Ce cliché lui a valu d'être accusé d'être un agent secret à la solde de puissances étrangères qui tirent les ficelles du Hirak de l'étranger. Photographie Facebook


Bien que marginal, Correo Diplomático, s’est fait connaître du grand public par son suivi très détaillé la révolte du Rif. José Luis Navazo a interviewé Nasser Zafzafi, le leader du Hirak, ce qui lui a valu une campagne de dénigrement l’accusant d’être un espion à la solde de Madrid. Mais celui-ci s’en défend en affirmant avoir couvert les événements avec un souci d’équilibre, donnant la parole aux autorités locales, mais aussi à Saadeddine El Otmani dont il a été le premier à publier une interview en mars dernier.

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