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HirakLes procès de Zafzafi et consorts prévus à l’automne

11.08.2017 à 17 H 37 • Mis à jour le 11.08.2017 à 17 H 44 • Temps de lecture : 2 minutes
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L'instruction des dossiers des 53 détenus du Hirak dont celui du leader du mouvement de contestation rifain Nasser Zafzafi a pris fin. Le début du procès du « groupe de Casablanca » devrait débuter à l’automne selon la défense. L’espoir demeure cependant intact pour la défense quant à des élargissements accordés par le roi lors des prochaines célébrations officielles. Une manifestation de soutien aux détenus est prévue ce soir à Al Hoceima

Le juge d'instruction près de la cour d'appel de Casablanca a bouclé jeudi10 août son enquête sur les 53 membres du Hirak dont le leader du mouvement Nasser Zafzafi, incarcérés depuis plusieurs semaines au pénitencier de Oukacha à Casablanca.


« Un renvoi sera adressé au procureur du roi qui décidera des poursuites requises contre nos clients et le début du procès » explique à Telquel.ma Rachid Belaali, coordinateur de la défense du Hirak. Selon nos sources, les procès qui seront organisés par groupes distincts (celui du leader Nasser Zafzafi et celui de son lieutenant Nabil Ahamjik) devront démarrer effectivement à l'automne.


Le noyau dur des activistes du « groupe de Casablanca » est poursuivi entre autres pour, « atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat », « incitation à la sédition des citoyens à l’endroit de l’État » et « rébellion et participation à un attroupement armé ».


Des centaines de personnes manifestant dans la rue à Imzouren pour protester après l'arrestation de Nasser Zafzafi, leader de la contestation du Hirak qui réclame plus d'attention pour la région du Rif. LOUIS WITTER / LE DESK

 

Le procureur général du roi, Hassan Matar a, selon plusieurs sources concordantes au sein de la défense, remis au juge une motion de 200 pages, appelant à mettre en application des articles du Code pénal à l’encontre des détenus du Hirak. Il s’agirait ainsi des articles 201 et 202 faisant référence à des actes graves commis à l’encontre de la sûreté de l’Etat et de ses institutions. Les accusés encourent à ce titre un éventail de peines allant de 6 mois de prison à la peine capitale, souligne Medias24.


Selon l’avocat Isaac Charia interrogé par Yabiladi, des témoins présentés par la défense « n’ont pas été auditionnés (…) aucune confrontation n’a eu lieu » avant la clôture de l’enquête qui n’a pas pris en compte certaines pièces à conviction à l’instar de « vidéos qui prouvent l’innocence des détenus ».


La défense demeure cependant confiante dans la possibilité de voir le roi Mohammed VI accorder sa « clémence dans un souci de désescalade à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, de la Fête de la Jeunesse et celle de l’Aid el-Kébir ».


Appel à manifester ce 11 août diffusé sur les réseaux sociaux par les activistes et sympathisants du Hirak rifain


Selon des sources proches du Hirak, de nouvelles arrestations sont signalées à Al Hoceima et dans d'autres localités du Rif alors que des manifestations sont prévues dès ce soir dans le Rif après une longue accalmie qui avait suivi le discours du roi à l'occasion de la Fête du Trône.


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