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Nations UniesLe Maroc défend à l’ONU l’intervention militaire au Yémen

02.11.2017 à 14 H 23 • Mis à jour le 02.11.2017 à 14 H 25 • Temps de lecture : 3 minutes
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L’objectif de cette action est justement « d’assurer la protection des civils à la suite de l'escalade militaire des Houthis, qui ont miné la paix, la stabilité et la sécurité du Yémen », a relevé Omar Kadiri, ministre plénipotentiaire à la Mission permanente du Maroc auprès de l’ONU, qui intervenait au nom de la délégation du Royaume au débat organisé par le Conseil de sécurité sur « les enfants et les conflits armés ». La coalition est par ailleurs critiquée par des ONG internationales. Compte-rendu

Le Maroc a affirmé, mardi à l’ONU, que l’action de « la coalition pour restaurer la légitimité au Yémen est conforme aux droits énoncés dans la Charte des Nations Unies et au droit international, en rappelant que cette coalition a été créée à la demande du gouvernement légitime du Yémen ».



L’objectif de cette action est justement « d’assurer la protection des civils à la suite de l'escalade militaire des Houthis, qui ont miné la paix, la stabilité et la sécurité du Yémen », a relevé Omar Kadiri, ministre plénipotentiaire à la Mission permanente du Maroc auprès de l’ONU, qui intervenait au nom de la délégation du Royaume au débat organisé par le Conseil de sécurité sur « les enfants et les conflits armés ».


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Le principal objectif de la Coalition, a-t-il expliqué, est de « soutenir la transition politique au Yémen, conformément à l’initiative du Conseil de Coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre, aux résultats du dialogue national et à la Résolution 2216 des Nations-Unies ».


Le diplomate marocain a ainsi souligné que le Royaume « adhère à l’esprit d’ouverture et de collaboration exprimé par tous les membres de la coalition qui continueront à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes, pour rétablir la paix et la stabilité au Yémen et parvenir à une solution politique au conflit, conformément à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, tout en assurant la protection de tous les civils, y compris les enfants ».


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Kadiri a exprimé, à cette occasion, « la pleine solidarité du Royaume du Maroc avec le peuple yéménite frère en cette étape décisive de son histoire et en ces moments où sa souffrance s'accentue suite aux violations des lois auxquelles s'adonnent les parties en porte-à-faux avec la légitimité au Yémen ».


La cause principale de la mort des enfants au Yémen est « leur recrutement délibéré et systématique par les Houthis comme soldats, et leur utilisation comme boucliers humains », a-t-il relevé, notant que ceci a été documenté dans plusieurs rapports onusiens.


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Il a aussi regretté que cette question ne soit pas signalée dans le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur « Le sort des enfants en temps de conflit armé », présenté mardi au Conseil de sécurité.


« Nous constatons que l’absence de sources d’information fiables, impartiales et crédibles, et le manque de consultations avec les membres de la coalition au Yémen affectent la neutralité des donnés présentés dans ce rapport », a-t-il dit.


Le diplomate marocain a aussi mis en relief « le rôle humanitaire joué par la Coalition, et particulièrement le Centre du Roi Salman pour l'aide et l'action humanitaire, dont son programme pionnier de réhabilitation a bénéficié à plus de 2 000 enfants yéménites ».


Par ailleurs, le représentant du Maroc à cette rencontre a regretté que « les enfants kidnappés lors des conflits sont jetés dans une vie de violence et d’horreur », estimant que « les efforts de la communauté internationale gagneraient à s’inscrire dans une approche plurielle et stratégique, traitant non seulement des situations de conflits en cours, mais, également, du volet de la prévention ».


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Il a aussi affirmé que « le Royaume du Maroc condamne, dans les termes les plus fermes, toutes les formes de violence à l'égard des enfants, leur enlèvement et séquestration par des groupes armés, leur utilisation en tant que boucliers humains, leur prise en tant qu'otages, ou leur recrutement dans les camps de réfugiés et leur séparation de leurs familles contre leur gré ».


« Le Maroc a été parmi les premiers pays à signer et ratifier le protocole facultatif additionnel de la Convention des droits de l’enfant, relatif à la participation des enfants dans les conflits armés et aux Principes et engagements de Paris », a rappelé, dans ce sens, Kadiri, soulignant que « le Royaume a aussi adopté un dispositif très important pour lutter contre toutes les violences faites aux enfants ».

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