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Trafic de drogueUn réseau mondial de narcotrafiquants relié à Casablanca

17.02.2018 à 18 H 07 • Mis à jour le 17.02.2018 à 18 H 07 • Temps de lecture : 2 minutes
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La presse canadienne a dévoilé que deux jeunes Québécoises emprisonnées en Australie depuis 2016 pour trafic de cocaïne faisaient partie d’un vaste complot dont les ramifications relient des organisations criminelles jusqu’au Maroc

L’affaire de deux jeunes femmes et du sexagénaire québécois accusés d’avoir importé, en août 2016 en Australie, à bord du bateau de croisière Sea Princess, 95 kg de cocaïne, évalué à plusieurs dizaines millions de dollars, faisaient partie d’une vaste opération téléguidée de Montréal, impliquant au moins 12 personnes au Québec, au Mexique, au Pérou et au Maroc, rapporte la presse canadienne.


Mélina Roberge, Isabelle Lagacé et André Tamine sont en prison, à Sydney, mais ils n’auraient été que de simples mules dans ce complot allégué, minutieusement planifié par un gang égypto-syrien et la pègre juive de Montéral, en collaboration avec le tristement célèbre cartel mexicain de Sinaloa, selon le Journal de Montréal.


Selon ses informations, le souteneur qui aurait recruté les deux jeunes femmes pour l’importation de cocaïne a offert à Mélina Roberge la bague de plusieurs milliers de dollars qu’elle a exhibé sur Facebook (voir photo).


Deux clans criminels très discrets de Montréal auraient travaillé main dans la main pour organiser l’opération, selon nos sources.


D’abord, un homme d’affaires de Griffintown au Canada âgé de 48 ans aurait séduit Roberge, 24 ans plus jeune que lui. En janvier 2016, il a commencé à lui parler d’un voyage en Australie qui pouvait mettre un terme à ses ennuis financiers et lui permettre de réaliser l’un de ses projets : se payer enfin cette chirurgie plastique dont elle rêvait.


Cet individu, proche de la pègre juive montréalaise, pourrait être un proxénète qui contrôlait Roberge, selon les autorités.


La police s’intéresse aussi à un citoyen français de 31 ans. C’est lui qui aurait pris les mules en main, une fois recrutées.


Première étape du périple : le Maroc

Selon les registres corporatifs de l’Hexagone, cet homme d’affaires exploite une petite entreprise d’informatique. Sur son site web, la compagnie donne trois adresses, non seulement à Nice et à Montréal, mais aussi à Casablanca, au Maroc.


C’est d’ailleurs à Casablanca que des narcotrafiquants auraient rencontré Roberge et Lagacé. Selon les autorités, les cerveaux du complot allégué ont arrêté plusieurs détails de l’opération au Maroc. Roberge serait revenue de ce voyage avec 8000 euros dans ses valises.


Les stupéfiants auraient été introduits à bord du navire de croisière lors d’une escale à Lima au Pérou, l’un des principaux pays producteurs de cocaïne au monde.


Isabelle Lagacé a plaidé coupable à des accusations d’importation de cocaïne et a été condamnée en novembre dernier à sept ans et demi de prison. Le procès de Mélina Roberge et André Tamine, qui ont plaidé non coupables, devrait débuter le 26 février.

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