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AlgérieOuyahia, premier ministre algérien: « En Syrie, ça a commencé avec des roses… »

28.02.2019 à 14 H 21 • Mis à jour le 03.03.2019 à 18 H 54 • Temps de lecture : 1 minutes
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Le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, s’est de nouveau exprimé ce jeudi devant l’Assemblée populaire nationale au sujet des manifestations contre la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un 5ème mandat. Un message au ton alarmiste et accusateur…

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a commenté, ce jeudi 28 février, les manifestations qui ont lieu partout dans le pays depuis le vendredi 22 février contre le cinquième mandat.


« Depuis une semaine, il y a des manifestations. J’ai dit que nous sommes heureux que ces manifestations soient pacifiques et elles sont un droit constitutionnel », a commencé par dire Ouyahia, qui répondait aux questions des députés sur la déclaration de politique générale du gouvernement. Il a ajouté : « Nous sommes confiants en les enfants de l’Algérie mais nous avons peur des manipulations et des manœuvres ».


Ayant commencé son intervention sur le sujet de façon rassurante, Ouyahia a rapidement changé de ton pour adopter un discours plus alarmiste. « Je rappelle 1991, c’était comme aujourd’hui […] je lis maintenant qu’il y a un appel à la grève, je rappelle la grève de 1991 », a-t-il poursuivi, en allusion aux troubles qu’a connus l’Algérie en 1991 et qui précédaient la décennie noire.


La nature « anonyme » des appels à manifester a été pointée du doigt par le Premier ministre. « Pourquoi se cacher ? », s’est-il interrogé, avant de parler des « milieux étrangers » qui, selon lui, « commencent à bouger, à commenter, à dire que le peuple algérien s’est réveillé ».


« Je ne parle pas pour faire peur au peuple, non, je ne parle pas pour exploiter le passé », a affirmé Ouyahia avant de faire un parallèle avec les événements qui se déroulent actuellement en Algérie et le début de la guerre civile en Syrie en 2011. « Les citoyens ont offert des roses aux policiers, c’est beau, mais je rappelle qu’en Syrie, ça a commencé aussi avec les roses », a-t-il dit.


Cette dernière phrase du Premier ministre a suscité l’ire des députés de l’opposition qui ont bruyamment protesté contre lui. Alors que certains de ces députés, notamment ceux du RCD, quittaient l’hémicycle, Ahmed Ouyahia a lancé  : « Je leur dis la vérité et ils se lèvent pour confirmer qu’ils veulent le chaos ».

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