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ReportageAu Caire, la jeunesse se réfugie dans les livres et cafés d’intérieur

01.09.2019 à 17 H 56 • Mis à jour le 01.09.2019 à 17 H 56 • Temps de lecture : 7 minutes
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Cafés fermés, graffitis effacés, surveillance omniprésente : une chape de plomb sécuritaire a recouvert les espaces publics du centre du Caire, cœur symbolique de la révolution de 2011. Mais l’esprit de Tahrir continue d’infuser dans une jeunesse qui lit de plus en plus et transforme des appartements en cafés et lieux d’échanges

Le Caire (Égypte), correspondance.– À quelques pas de la place Tahrir, la terrasse d’un café populaire de la rue Mohamed-Mahmoud déborde sur le trottoir, obligeant les passants à slalomer entre les chichas et chaises en plastique. Deux policiers en civil s’approchent d’une table de jeunes garçons, les cheveux fixés en l’air façon hipster. « Vous n’êtes pas d’ici, dégagez, rentrez chez vous ! », ordonne l’un des agents après avoir examiné leurs téléphones portables et cartes d’identité, qui indiquent l’adresse d’un quartier populaire sur la rive opposée du Nil.


Dans cette même rue, 47 manifestants étaient tombés sous les balles des forces de sécurité après quatre jours d’affrontements, en novembre 2011. Les graffitis d’hommage aux martyrs ont été effacés, mais cette bataille continue de hanter l’appareil sécuritaire, terrorisé par l’idée d’une résurgence de mouvements contestataires.

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