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FranceLe drapeau marocain profané en place publique à Paris

28.10.2019 à 00 H 17 • Mis à jour le 28.10.2019 à 01 H 00 • Temps de lecture : 2 minutes
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En réponse à l’appel à manifester le 26 octobre lancé par Nasser Zafzafi à l’occasion du 3ème anniversaire de la mort de Mohcine Fikri, des indépendantistes rifains rassemblés à Paris, ont piétiné et brûlé le drapeau du Maroc et brandi des étendards de la république éphémère de Abdelkrim El Khattabi. En réaction, le CCME a condamné un « acte lâche et criminel » et un « comportement barbare »

Le drapeau du Maroc a été piétiné puis brûlé par certains manifestants qui réclamaient l’indépendance du Rif lors de la marche organisée samedi 26 octobre à Paris suite à l’appel lancé par Nasser Zafzafi, leader du Hirak rifain condamné à 20 ans de prison à l’occasion du 3ème anniversaire du décès de Mohcine Fikri, le poissonnier broyé en 2016 dans une benne à ordure et dont la mort avait déclenché une vague de protestations dans cette région du nord du pays.


Ce groupe de manifestants ont par ailleurs brandi l’étendard de la république éphémère fondée par Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi dans les années 20 contre l’occupation espagnole du Rif, mais aussi des drapeaux catalans et basques ainsi que des effigies de Khattabi.


Lire aussi : D’où vient l’étendard du Rif, symbole exhumé par le Hirak ?


Un tract distribué lors de ce rassemblement qui a compté quelques centaines de personnes dit « interpeller les Français sur les récents développements politiques dans le Rif ». Il appelle aussi à « des mesures diplomatiques et à des sanctions et des restrictions économiques » contre le Maroc.


La marche organisée en deux groupes distincts, l’un venu essentiellement pour réclamer « la libération de tous les prisonniers politiques marocains », l’autre pour revendiquer l’indépendance de la région du Rif, a vu entre autres, selon diverses sources médiatiques, la présence de militants du Mouvement 20 février, du Front du salut de Oued Noune, et de la Coordination des chômeurs sahraouis à Guelmim, de l'Association pour les droits de l'homme d'Andalousie (APDH), des membres de la commission de Paris pour la solidarité avec les détenus du Rif et des sympathisants et activistes du Front Polisario.


En réaction, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a condamné cet acte « enfantin et lâche » le qualifiant d’ « atteinte grave à l’un des symboles de la souveraineté nationale et à la dignité des Marocains ».


Dans un communiqué diffusé par l'agence officielle MAP, le CCME a indiqué que son secrétaire général Abdellah Boussouf affirme que « la profanation du drapeau national est un acte criminel qui n’a aucun rapport avec la liberté d’expression ».


Lire aussi : La fabuleuse histoire des drapeaux marocains


Ce « comportement barbare nuit à des générations de Marocains et Marocaines, du nord comme du sud du Royaume, qui ont consenti d’immenses sacrifices pour l’indépendance du Maroc, l’unité de ses terres ainsi que pour son progrès et développement », a-t-il affirmé.


« Ce genre d’agissements provocateurs n'entamera en rien la cohésion nationale et la relation affective qui lie les Marocains du monde à leur Mère-Patrie, Roi et peuple », conclut la même source.


Le code pénal punit de six mois jusqu’à trois ans de prison et de 10 000 à 100 000 dirhams d'amende l'« outrage à l'emblème et aux symboles du Royaume ».

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