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EnquêtePillage de sable au Maroc, la bombe à retardement

17.02.2021 à 17 H 47 • Mis à jour le 17.02.2021 à 17 H 48 • Temps de lecture : 9 minutes
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Ce sont des organisations complexes qui se cachent derrière le trafic aussi fructueux qu’illégal du pillage de sable au Maroc. Ce marché noir hautement protégé a des conséquences désastreuses sur l’environnement, l’économie et induit la fragilisation au long terme de plus de la moitié des constructions du pays. Zoom sur cette mafia des sables que rien ne semble arrêter

« Toutes les plages disparaîtront à la fin du 21ème siècle », c’est l’alarmant constat que fait le consortium scientifique et associatif. Pourtant la montée du niveau de la mer n’est pas la seule cause du phénomène. Le pillage de sable est une pratique si développée que l’écosystème mondial en est influencé. Une récente enquête réalisée par la chaîne franco-allemande Arte est revenue sur ces mafias du sables au Maroc, différentes organisations clandestines qui représentent 55 % de l’ensemble des sables qui finissent par alimenter le secteur marocain de la construction.


Cet attrait pour le sable côtier est explicable à plusieurs niveaux. D'abord, le sable des plages est peu coûteux car non consolidé et donc facile à enlever avec des chargeurs frontaux ou même en chargeant des camions à la main. Ensuite l’activité continue des vagues de la zone de surf fournit un sable bien trié et exempt de boue. Enfin, argument de taille : la majorité des plages au Maroc sont publiques et représentent donc une source « gratuite » d'agrégats pour ceux qui sont prêts à le prendre. Devant l’aubaine, dans les régions côtières sinistrées, voler le sable pour le revendre, devient pour certains jeunes un choix évident.


Un état des lieux affolant

Dans le reportage, signé Sophie Bontemps et intitulé « Razzia sur la sable », on part à la rencontre d’un groupe de jeunes de Larache qui remplissent infatigablement de sable des sacs de paille accrochés à des ânes. Ils constituent le bas de l’échelle de ce trafic rentable, « les maillons fragiles d’un système illégal », et sont payés entre 50 à 60 dirhams la journée.

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