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Polémique«Taxe casher» : les grands rabbins d’Israël fustigent à leur tour Serge Berdugo

02.12.2021 à 23 H 34 • Mis à jour le 02.12.2021 à 23 H 36 • Temps de lecture : 8 minutes
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Une vingtaine «d’illustres rabbins d’Israël» ont signé, fin novembre, un appel en guise d’«avertissement aux personnes se rendant au Maroc», alertant sur «une grave dégradation de la situation de la cacheroute au royaume». En ligne de mire, le président de la communauté juive de Casablanca, Serge Berdugo, critiqué pour avoir orchestré la mise en place d’une « taxe casher » jugée illégitime

« A nos frères Juifs ! ». L’appel est solennel. Il émane d’une palanquée « d’illustres rabbins d’Israël », qui dans un communiqué conjoint en guise d’« avertissement aux personnes se rendant au Maroc », dont Le Desk a obtenu copie, dénoncent, comme pressenti, « une grave dégradation de la situation de la cacheroute au royaume du Maroc ». Ils font ainsi référence à la polémique née de la perception d’une « taxe casher » de 4 dollars par nuitée et par touriste de confession juive en séjour au Maroc. Une « taxe » orchestrée, comme Le Desk l’a révélé par le chef de la communauté juive de Casablanca en sa qualité de président de la commission de la cacheroute au Maroc et déjà décriée par les professionnels du tourisme.

 

Des rabbins qui se disent consternés

 « Notre sainte Torah nous a ordonné : « …ne rendez pas vos personnes abominables… », et nos maîtres du Talmud nous ont enseigné que l’impureté des aliments souille l’âme de l’individu. Il n’est pas nécessaire de rappeler combien la Torah contient de graves interdits dans le domaine de la cacheroute. Une grande partie d’entre eux concerne la consommation de la viande, dont la cacheroute dépend essentiellement de la manière dont se déroule l’abattage rituel, et notamment la qualité des personnes qui le pratiquent et qui doivent être emplis de crainte de Dieu, des spécialistes de l’abattage rituel, de la vérification (bedika), de la vérification de la lame du couteau, de l’extraction des graisses interdites etc. », écrivent les rabbins, dont l’un d’eux a rajouté de sa main parlant du Maroc : « quiconque craint pour son âme devra s’éloigner de ce genre d’endroits comme s’il n’y avait aucune surveillance selon les préceptes de la halakha juive et conformément à la manière dont se comportèrent tous les grands maîtres du Maroc des générations précédentes et que tous ceux qui viennent en aide soient bénis ».

 

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