PolitiqueNabil Benabdellah : « Il faut s’ouvrir aux forces sociales dans tout le pays »
Réélu pour quatrième mandat sans coup férir à la tête du Parti du Progrès et du Socialiste (PPS), Nabil Benabdellah a l’ambition d’incarner, au milieu d’un champ politique « altéré » et inerte, une opposition à la fois responsable et intransigeante. Longtemps considéré comme un parti d’appoint, le parti du livre a su ses dernières années se démarquer, après avoir rejoint l’opposition en 2019, en faisant entendre sa voix sur des combats qu’il considère comme faisant partie de son ADN : la démocratie, les libertés individuelles et collectives, la justice sociale…
Une stratégie qui semble avoir porté ses fruits puisque l’ancien parti communiste a réussi à remporter 23 sièges aux élections législatives de 2021, soit dix sièges de plus qu’en 2016. Désormais, Nabil Benabdellah souhaite s’ouvrir aux « forces sociales » évoluant loin des partis politiques pour créer un « mouvement social et citoyen ».
Vous avez été réélu à la tête du parti pour un quatrième mandat sans aucun adversaire et à une très grande majorité (415 voix du comité central sur un peu plus de 430). Qu’est-ce que cela dit du PPS ? Qu’il n’existe pas d’alternatives et que seul Nabil Benabdellah est capable de continuer à tenir le flambeau du parti ?
Abonnez-vous pour continuer la lecture
à partir de 40 dh par mois
(facturé annuellement)
Choisir une offreLe Desk a été le premier à révéler
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.