S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk

Connectez-vous

ou

Abonnez-vous !
60 DH

1 mois
Découvrir les offres
Newsroom

Justice Coupable de viol, Saad Lamjarred condamné à six ans de prison ferme

24.02.2023 à 18 H 04 • Mis à jour le 24.02.2023 à 20 H 10 • Temps de lecture : 2 minutes
Par
Le verdict est tombé. Le procès qui oppose le chanteur marocain Saad Lamjarred et une jeune femme française qui l’accuse de viol et de violences depuis 2016 s’est soldé ce vendredi avec la condamnation de Lamjarred à six ans de prison ferme. Un mandat de dépôt a été décerné, il va donc être détenu immédiatement. Les détails

Saad Lamjarred, a été condamné ce vendredi à une peine de six ans de prison ferme, et acquitté pour les violences volontaires. Il a été reconnu coupable de viol à 7 voix sur 9. Un mandat de dépôt a été décerné, le chanteur va donc être détenu immédiatement, et dispose de dix jours pour faire appel.


« La cour et le jury ont été convaincus du caractère contraint des pénétrations », affirment-on. Les autres éléments pris en compte par la cour et le jury : le certificat médical qui a retenu trois lésions à l'intérieur du vagin et des lésions corporelles en concordance avec le témoignage de la plaignante. L'absence d'ADN ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de pénétration, souligne-t-on


Jugé depuis ce début de semaine devant la cour d'assises de Paris, la star pop arabe ne s'attendait probablement pas à ce que ce feuilleton judiciaire se termine ainsi.


« J'ai attendu ce moment pendant presque sept ans, pour dire tout ce que vous voulez entendre sur cette affaire qui nous a fait beaucoup de mal à moi et à mes proches et j’espère que j’obtiendrai réparation », avait-il déclaré à l’ouverture de son procès ce lundi. Accusé de viol avec violences par une jeune française depuis 2016, Saad Lamjarred comparaissait libre cette semaine devant la cour d’assises, et faisait l'objet d'une couverture médiatique française et marocaine d'envergure.


La deuxième journée du procès était essentiellement consacrée au témoignage de la victime qui est longuement revenue, devant la cour d’assises de Paris, sur la nuit du 25 au 26 octobre 2016. Après la victime, l’accusé. L’artiste marocain avait réaffirmé son innocence, estimant que « cette affaire a duré trop longtemps  ». Il avait également contesté fermement toute pénétration sexuelle, et a reconnu uniquement avoir « brutalement poussé le visage » de la jeune femme qui l’avait, selon lui, soudainement griffé dans le dos alors qu’ils se déshabillaient.

Deux versions différentes

Si les deux récits concordaient au début de la rencontre (séduction, rapprochement, baiser consentant), ils commencent à diverger à partir du moment où les deux justiciables rejoignent l’hôtel le Marriott où loge le chanteur, et se séparent radicalement une fois les deux arrivés à l’hôtel.


Selon elle, il l'avait déshabillée de force, avant de lui infliger un premier coup et de la pénétrer. Elle avait ensuite réussi à le repousser en le mordant dans le bas du dos. Devant la cour, le chanteur a juré qu'il n'avait « jamais, jamais, jamais » violé la jeune femme. Il a raconté qu'ils étaient en train de se déshabiller quand il avait senti une « griffure très douloureuse dans le dos ».  Et c'est à ce moment là qu'il a eu le réflexe violent et «  involontaire » de pousser la victime.


La défense de la femme pointait par ailleurs une diversification des versions. Saad Lamjarred, qui a présenté « trois versions différentes » de la soirée au fil de l'enquête, « est manifestement un menteur », a déclaré l’avocat de la jeune femme, Jean-Marc Descoubès. La victime, quant à elle, a « toujours été constante ». « Nous avons repris toutes les auditions de Lamjarred et il est assez compliqué à suivre. A chaque fois qu’il est interrogé, il donne une version différente des faits. (...) C'est manifestement un menteur », faisait-on savoir.

post - ©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite
Par
Le Desk Newsroom