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ExclusifSamir : Corral réclame 2,8 milliards de dollars au Maroc devant le CIRDI

30.04.2023 à 05 H 11 • Mis à jour le 02.05.2023 à 16 H 49 • Temps de lecture : 10 minutes
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Dans son litige avec le Maroc, Corral Morocco Holding, actionnaire majoritaire de la Samir réclame 2,762 milliards de dollars de dédommagements, soit l’équivalent de 27,4 milliards de dirhams. Le Desk révèle aussi le pronostic du cabinet Naciri & Associés Allen & Overy, conseil du royaume, sur la sentence imminente du tribunal arbitral du CIRDI

Dernière ligne droite pour le différend opposant la société suédoise Corral, actionnaire majoritaire à 67 % de la raffinerie Samir en arrêt depuis 2015, à l'Etat marocain soumis à l'arbitrage du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), dépendant du système de la Banque mondiale.


Le Tribunal arbitral a décidé, par ordonnance procédurale de tenir une audience de closing en date du 25 octobre 2022.  Entré en délibérations afin de statuer définitivement sur ce litige et de rendre sa sentence décisive, le tribunal du CIRDI a reçu le 6 mars dernier, de la part des parties, un mémoire sur les coûts supportés pendant la procédure ainsi que leur répartition proposée.


« Violation » de la convention maroco-suédoise

Selon des sources proches du dossier consultées par Le Desk, la partie demanderesse qui reproche à l'Etat le non-respect des termes de l'Accord de protection et de promotion des investissements conclu entre le Maroc et le Suède en date du 26 septembre 1990, a réclamé dans son mémoire sur les dommages, déposé en date du 8 mars 2022, une indemnisation d'un montant de 2,762 milliards dollars, soit l’équivalent de 27,4 milliards de dirhams. Deux fois plus que ce qui avait été affirmé jusqu'ici.


Le document gardé confidentiel par le CIRDI, a été introduit par le cabinet Gibson Dunn qui défend les intérêts de la société contrôlée par Cheikh Mohamed Hussein Al Amoudi dans cette procédure d’arbitrage engagée depuis mars 2018. Il soutient l’argumentaire de base du plaignant faisant référence à la « violation » de la convention maroco-suédoise.

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