Santé privéeAkdital inaugure sa clinique internationale à Taroudant

« Nous avons pris l’engagement d’apporter des soins de qualité aux citoyens marocains quelle que soit leur géolocalisation ». Ce 30 octobre, le groupe Akdital, leader de la santé privée au Maroc, a marqué une nouvelle étape dans la concrétisation de cette vision réitérée à toutes les occasions par son président-directeur général, Rochdi Talib. Ainsi, poursuivant son programme d’investissement de près de 3 milliards de dirhams (MMDH) à l’horizon 2026, le groupe a inauguré ce mercredi la Clinique internationale de Taroudant.

Pour un investissement de 266 millions de dirhams (MDH), il s’agit de doter cette ville d’un établissement de santé multidisciplinaire et « de pointe ». La nouvelle clinique vient également renforcer la capacité litière de la province de 153 lits additionnels.

« Un plateau technique complet »

Fidèle au concept du parcours patient intégré, le Clinique internationale de Taroudant propose un éventail étendu de spécialités tant médicales que chirurgicales, et met à disposition des habitants de Taroudant et ses environs, des équipements de « dernière génération  », couvrant l’ensemble des services de santé. La Clinique est ainsi dotée d'une unité de soins intensifs équipée de 39 lits, ainsi qu'un pôle de réanimation comprenant 10 box dédiés à la réanimation polyvalente et cardio-vasculaire, ainsi que 7 couveuses destinées à la réanimation néonatale.

En cardiologie, des services sont introduits pour la première fois à la ville, avec une unité de cardiologie interventionnelle, dotée de technologies de pointe, a été établie, facilitant le traitement des affections cardiovasculaires et neurovasculaires. Le service intègre aussi une salle de cathétérisme, en plus d'une salle réservée aux épreuves d'effort. De même, cette nouvelle structure dote la province de son premier centre d’oncologie intégré, dédié à la prise en charge diagnostique et thérapeutique des cancers. Ce centre comprend un hôpital de jour de chimiothérapie, avec 18 fauteuils de chimiothérapie, ainsi qu'une unité de radiothérapie équipée d'un accélérateur de dernière génération garantissant la qualité et la sécurité des soins, ainsi qu'un scanner dosimétrique.

Par ailleurs, la Clinique Internationale de Taroudant dispose de 8 blocs opératoires ultra-modernes. Ces derniers sont équipés d'installations de pointe, comprenant notamment une unité technique d'accouchement et des salles d'endoscopie, assurant ainsi des soins de qualité et une expérience optimale pour les patients. L’infrastructure dispose aussi d’un pôle mère-enfant comprenant 18 lits et une nurserie. Un service d'urgence opérationnel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 est à son tour mis en place pour accueillir les patients en état critique, garantissant une présence continue de médecins réanimateurs anesthésistes sur place.

En outre, le nouvel établissement est doté d’un centre de radiologie complet, équipé également d’une IRM, d’un scanner, d’équipements de radiographie, en plus d’une échographie et d’une mammographie. Enfin, un laboratoire d'analyses médicales « à la pointe de la technologie » et proposant un éventail de tests et d'examens, allant des analyses sanguines courantes aux tests spécialisés en biochimie, hématologie, microbiologie et immunologie, vient compléter cette offre.

Tout cela fait de la nouvelle clinique « un plateau technique complet permettant de traiter toutes les pathologies, même les plus complexes  », se réjouit le P-DG du Groupe Akdital. « Ces installations à la pointe de la technologie sont conçues pour optimiser le parcours des patients et accélérer les processus de diagnostic et de prise en charge des malades », expliquent les responsables de la clinique.

Compléter l’offre de soins à Taroudant

La valeur ajoutée de cette structure, poursuit Talib, est qu’elle offre, comme l’affirme Talib, aux habitants de la ville et des zones avoisinantes, « la possibilité de se faire traiter localement quelle que soit la gravité de la maladie ».  La clinique Akdital vient ainsi compléter l’offre de soins au niveau de la province, qui souffrait d’un important manque au niveau de plusieurs spécialités. « Pour la cancérologie, les patients devaient se déplacer plusieurs kilomètres pour se faire soigner d’un cancer dont la prise en charge demande parfois des semaines, voire des mois, ce qui décourageait certains patients qui laissent tomber le traitement, avec toutes les conséquences que cela implique », souligne le P-DG.

À l’instar de l’oncologie, la Clinique internationale de Taroudant dote la ville de sa première IRM, son premier scanner privé, son premier service de cathétérisme et sa première unité d’hémodialyse. « Les habitants de la ville devaient se déplacer jusqu’à Agadir pour recevoir ces prestations. Avant l’ouverture de la clinique Akdital à Agadir ils étaient obligés de parcourir toute la distance jusqu’à Marrakech ou Casablanca dans certains cas  », nous font savoir les équipes de l’établissement. En plus de combler le manque en matière de prestations de santé, l’objectif est aussi d’offrir des soins de qualité. « C’est une ville qui manquait d’infrastructures qui répondent aux normes. Avec l’inauguration de cette clinique, nous pourrons répondre aux besoins qui était quand même assez importants dans la région », souligne encore le P-DG.

Le projet a permis la création de plus de 250 emplois directs, avec des équipes issues de la région-même. À cet égard, la direction de la clinique souligne qu’outre l’aspect compétence et expérience, le critère de la langue a aussi été pris en compte dans le recrutement des équipes de la clinique, « dont la majorité parlent aussi la langue amazighe, pour faciliter la communication avec les patients ».

Un processus de régionalisation enclenché

L’ouverture de la Clinique internationale de Taroudant s’inscrit dans le plan de maillage territorial du Groupe Akdital, qui avance depuis quelques mois à un rythme fast track avec deux ouvertures par mois. Pour accompagner cette stratégie d’expansion qui vise à étendre le réseau du groupe à 39 établissements couvrant 31 villes, même les plus petites, le groupe a amorcé un plan de restructuration administrative.

Un « processus de régionalisation » est ainsi enclenché, apprend-on auprès de Rochdi Talib. Cette démarche, explique le P-DG vise à « faire en sorte qu’Akdital soit représentée par des directions régionales pour pouvoir donner une autonomie pour chaque région au niveau de la gestion et du management hospitalier  ». Et d’ajouter : « il y aura toujours la centrale qui contrôle et qui veille sur la qualité des soins apportés par les différents hôpitaux dans les différentes régions, mais il y a une régionalisation qui est en cours d’instauration au niveau de tout le pays  ».

Comme l’expliquait au Desk à son tour Ilyas El Harti, directeur général adjoint du groupe récemment nommé directeur général adjoint en charge des opérations, support et transformation, il s’agit d’ « accompagner le développement important du groupe au niveau national et renforcer l'ossature de la holding pour améliorer le suivi des opérations des entités et les projets de transformation organisationnels ».

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