AssurancePour Sanlam, l’année 2024 s’accompagne « d’une croissance profitable et d’un portefeuille de qualité »

S’accompagnant d’une dynamique de marché financiers favorable et d’un contexte national économique positif, les résultats annuels 2024 de Sanlam Maroc présentent des chiffres en hausse. Ce jeudi, Yahia Chraibi, directeur général de Sanlam Maroc, a présenté ces résultats, accompagné du directeur général délégué, Youssef Berrada.
Au niveau macro-économique, le produit intérieur brut (PIB) a rejoint des niveaux de croissances comparables à ceux de la période pré-Covid et l’inflation a diminué comparativement à 2023, la vente de véhicules neufs est ainsi en hausse de 9 %, un secteur clé pour l’assurance. Les projets marocains, comme les futurs événements sportifs ou encore les grands chantiers nationaux sont également porteurs pour l’essor du marché assurantiel.
Autant d’éléments contextuels, et d’innovations au sein de la compagnie qui ont permis une croissance du résultat net de 5,5 % par rapport à 2023, soit 418 millions de dirhams (MDH) contre 396 MDH en 2023, « une vraie satisfaction pour nous », commente Chraibi.
Des résultats en hausse
Quant au chiffre d’affaires (CA), celui-ci a augmenté de 2,1 %, atteignant 6,282 milliards de dirhams (MMDH), soutenu par la croissance de l’activité vie et non-vie. La hausse du résultat net, double de celle du chiffre d’affaires, traduit une « croissance profitable, qui s’est accompagnée d’une qualité de portefeuille », indique ainsi Chraibi.
Les primes de non-vie, 87 % des primes émises, reposent principalement sur le secteur automobile pour plus de la moitié, atteignant 2,915 MMDH après une augmentation de 5,5 % cette année. Les primes corporate - risques entreprises - sont également en hausse de 6,2 % avec 1,348 MMDH, contre une baisse de 9,4 % dans le secteur de la santé, qui s’établit à 1,191 MMDH.
De leur côté, les primes vie représentent 13 % des primes émises. Parmi elles, 63 % de ces primes correspondent à la retraite, le restant aux décès.
Après une légère hausse en 2023, la sinistralité est en baisse, avec des rapports sinistre à primes (S/P) de 73,4 % en 2024 contre 74,8 % en 2023. Elle s’accompagne d’un ratio de frais généraux sous maîtrise, de 11,6 %, soit « le meilleur ratio sur le marché », commente Berrada. Le ratio combiné non-vie est également maintenu à 97,9 %, comme l’année précédente.
Les placements affectés aux opérations d’assurance s’élèvent pour leur part à 16,861 MMDH, en croissance de 3,7 % par rapport à fin 2023. Les provisions techniques nettes de la part des cessionnaires sont de 15,588 MMDH en 2024, augmentant de 1,1 %. Quant aux fonds propres, ils atteignent 5,331 MDH à fin 2024, contre 5 230 MDH en 2023, soit une croissance de 1,9 %.
Des innovations et de nouveaux secteurs à explorer
La stratégie de Sanlam Maroc repose sur deux axes, qui ont été évoqués l’année dernière : la conquête de nouveaux marchés innovant, et une qualité de service client, afin de devenir « un vrai assureur de confiance ».
La compagnie mise aussi sur ses innovations. En 2024, Sanlam a lancé le rachat de franchise, une garantie inédite au Maroc. Celle-ci permet aux assurés de réduire, parfois jusqu'à zero, le montant de la franchise en cas d’accident responsable, sans compter les indemnisations sur les dégâts. Côté santé, il y a cinq mois, Sanlam a lancé sa nouvelle plateforme Allo Ra7ti, qui permet d’accompagner « le parcours parfois compliqué d’hopsitalisation. Il est alors possible, via la plateformes d’appeler quelqu’un, qui accompagne tout au long du processus », explique Chraibi.
Quant à leur offre Assur’auto Sel3a, Chraibi évoque notamment son potentiel pour les Très petites entreprises, et petites et moyennes entreprises (TPME). Un secteur que la compagnie souhaite d’ailleurs développer, en augmentant leur activité avec les TPME.
En effet, s’il est parfois plus facile d’aller chercher un grand compte que 500 comptes plus petits, « aujourd’hui on pris le parti de choisir cette deuxième option, même si ça prend plus de temps. L’avantage, c’est que ce sont des contrats plus simples et plus équilibrés que ces grands contrats que s’arrachent le marché, et ce sont aussi des contrats avec des S/P plus faibles », souligne Chraibi.
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