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ÉnergieInterconnexion Maroc-UK: face au refus de Londres, Xlinks dit sa déception et défend son projet

26.06.2025 à 15 H 58 • Mis à jour le 26.06.2025 à 16 H 42 • Temps de lecture : 2 minutes
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Après le refus du gouvernement britannique de s'engager sur l'achat de l’électricité susceptible d'être produite dans le cadre de son projet d’interconnexion avec le Maroc, Xlinks sort de son silence. Malgré ce revers, la firme britannique, présidée par Sir Dave Lewis, assure vouloir continuer à travailler sur le projet

La frime britannique Xlinks vient de réagir à la décision du Secrétaire d'État britannique à la Sécurité énergétique, annoncée ce jeudi 26 juin, de ne pas  conclure, pour le moment, un « contrat pour différence » (CfD) pour le projet de connexion électrique par câble sous-marin entre le Maroc et le Royaume-Uni.


«  Nous sommes extrêmement surpris et profondément déçus que le gouvernement britannique choisisse de se détourner d’une opportunité permettant de libérer une valeur substantielle comme celle qu’un projet d’énergie renouvelable de grande ampleur pourrait offrir. Cela inclut notamment la possibilité de réduire le prix de gros de l’électricité, actuellement l’un des plus élevés d’Europe  », a déclaré Sir Dave Lewis, président de Xlinks.


«  Nous avons développé ce projet pour exploiter rapidement le potentiel de la production et de la connexion à longue distance d’électricité entre le Royaume-Uni et le Maroc, un potentiel reconnu par le gouvernement britannique en 2023, lorsqu’il a été désigné projet d’importance nationale  », a-t-il poursuivi.


«  Ce projet ne nécessitait aucun investissement initial du gouvernement et proposait un prix CfD particulièrement compétitif. Il aurait permis de réduire les prix de gros de l’électricité de plus de 9 % dès la première année, d’apporter 20 milliards de livres de retombées socio-économiques, dont 5 milliards injectés dans les industries vertes britanniques  de fournir 8 % des besoins en électricité du Royaume-Uni à un moment où la demande explose  de réduire les émissions de CO2 du secteur énergétique d’environ 10 % dès la première année  et de renforcer la sécurité énergétique par une plus grande diversité des sources et une moindre dépendance au gaz importé  »a argumenté Sir Dave Lewis.


«  En outre, il aurait permis de faire face aux baisses soudaines de production électrique au Royaume-Uni, lorsque le vent ne souffle pas ou que le soleil ne brille pas. Et tout cela à un coût nettement inférieur à celui du nucléaire et avec une connexion au réseau prévue bien plus tôt  », ajoute-t-il.


«  La communauté internationale des investisseurs avait perçu le potentiel de ce projet. Plus de 100 millions de livres ont déjà été investis par de grands acteurs du secteur énergétique dans sa phase de développement, et l’intérêt des prêteurs pour financer la construction dépasse nos besoins  »peut-on aussi lire dans la déclaration du président de Xlinks.


«  Plus important encore, le Maroc – un leader mondial des énergies renouvelables – reconnaît la valeur stratégique des interconnexions. Nous avons été continuellement impressionnés par la vision, le cadre et l'environnement que le Maroc a mis en place pour favoriser la collaboration énergétique internationale en soutenant des initiatives innovantes, dans le cadre de sa vision à long terme de mener les efforts de la communauté internationale vers la décarbonation. Enfin, nous n'avons d'autre choix que d'accepter la décision du département de la Sécurité énergétique. Nous travaillons maintenant pour libérer le potentiel du projet et maximiser sa valeur pour toutes les parties d'une manière différente  », conclut le patron de la firme britannique.

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Par @soufianesbiti
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