Il y a quelques mois, en novembre 2024, la communauté scientifique s’émouvait de l'extinction du courlis à bec grêle, une espèce ornithologique observée pour la dernière fois en 1995 au Maroc. Ce petit échassier limicole se reproduisait en Asie centrale et migrait vers l'Europe, l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient et la péninsule arabique, avant que les scientifiques ne concluent à son extinction.
Le courlis à bec grêle n'est pas la seule espèce, ou plutôt sous-espèce endémique au Maroc, à avoir cessé d'exister. Une sous-espèce marocaine de l’outarde arabe, baptisée lynesi en 1930, s'est éteinte au cours des années 1950. Idem pour la pintade de Numidie sabyi, décrite en 1930, et qui vivait dans le nord-ouest du Royaume, et dont les dernières mentions remontent aux années 1970.
Oiseaux nicheurs et visiteurs disparus au Maroc
Comme nombre de mammifères ou de reptiles, les oiseaux subissent l’impact des activités humaines, qui mène parfois à leur disparition du territoire marocain. C’est le cas de l’autruche à cou rouge, qui n'a plus été observée sous nos cieux depuis les années 1960. Également appelée autruche d’Afrique du Nord, cette sous-espèce de l’autruche d’Afrique vivait dans les terres semi-désertiques, dans les régions proches de la frontière algérienne. Sur le plan international, elle est aujourd’hui placée dans la catégorie « préoccupation mineure » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

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