Comment l'Etat chinois est présent en force dans les marchés de la LGV

Comment l’Etat chinois est présent en force dans les marchés de la LGV

13.12.2024 à 19 H 59 • Mis à jour le 13.12.2024 à 20 H 04 • Temps de lecture : 8 minutes
Par Salomé Krumenacher

Présent par neuf groupes publics pour les marchés de la LGV de l'ONCF, l'Etat chinois est un des acteurs les plus importants pour ces futurs travaux ferroviaires. La Chine s’illustre notamment par la société CREC 4, en charge de divers lots, mais aussi par de nombreuses autres entreprises, sélectionnées pour des chantiers ou ayant concurrencé autant les entreprises marocaines qu'européennes

L’ambitieux programme d’extension de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) jusqu’à Marrakech attire de nombreuses entreprises venues du monde entier. En février dernier, l'Office national des chemins de fer mettait en jeu un marché stratégique pour le futur TGV, celui des travaux de génie civil.

Pour ces chantiers clés, près d’une vingtaine d’entreprises de BTP et d’ingénierie ont déposé leur candidature. Pour la répartition de ces futurs chantiers, l’ONCF a découpé le marché de génie civil en sept tronçons, sur les 400 kilomètres de voies à réaliser entre Kénitra et Marrakech.

Parmi les intéressés, deux pays se démarquent : le Maroc et la Chine. Chez les Marocains, la Société générale des travaux du Maroc (SGTM) des Kabbaj, SOMAGEC des Sahyoun, Jet Contractors ou encore Mojazine dirigé par Brahim Mojahid ont réussi à décrocher des lots. D’autres entreprises comme TGCC, Menasteel Industry, la Société nouvelles des conduites d'eau, Houar et enfin Sogea Maroc ont candidaté pour les marchés, mais n'ont encore rien obtenu.