Si le Maroc travaille depuis des années pour atteindre l’objectif tracé à l’horizon de 2030 de 52 % du mix énergétique provenant de sources renouvelables, une transformation profonde s’opère depuis la nomination de Zouhair Chorfi à la tête de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE). Une nomination qui s’est d’ailleurs accompagnée d’instructions claires visant à faire de cette autorité « un régulateur coiffant l'ensemble des segments du secteur énergétique (électricité, gaz naturel, hydrogène et dérivés) ainsi que toute la chaine de valeur : production, stockage, transport, distribution... », comme indiqué par la Fédération de l’énergie qui s’est félicitée de cette décision.
Cette évolution au niveau de la régulation du secteur de l’énergie, l’un des points mis en avant par le Fonds monétaire international (FMI) dans son rapport publié en novembre dernier, examinant les mesures de réforme exécutées par le Maroc dans le cadre de la facilité pour la résilience et la durabilité (RSF) et listant celles à accomplir au terme de la deuxième tranche du dispositif, d'une valeur de 415 millions de dollars (M $), s’avère cruciale pour la réussite de la stratégie gouvernementale dans ce domaine.

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