La directrice générale de Pepsico, Indra Nooyi, a annoncé qu’elle quittera ses fonctions cet automne. Tout au long de sa présidence, le groupe américain a obtenu de très bons résultats et Indra Nooyi est devenue une des femmes d’affaires les plus puissantes au monde. L’étude Women in Business 2018 publiée par le cabinet Grant Thornton dresse le panorama du leadership au féminin à travers le monde.
Ce graphique montre, pour les différentes régions du monde, la part d’entreprises qui comptent au moins une femme dans l’équipe de direction et la part des postes à responsabilité détenus par les femmes.
Si la parité est encore loin d’être atteinte sur l’ensemble de la planète, on constate que beaucoup de progrès restent à réaliser au sein de l’Union européenne : cette dernière étant notamment largement devancé par l’Afrique et l’Europe de l’Est en la matière.
.@RRAonLeadership study finds for public companies in North America : Only 5 % of #CEO|s are women - in #Europe with 1 % even less. Still a long way to go to #genderequality in #leadership positions. #gendergap #womeninleadership #equality #gender https://t.co/NaFJ1j5gCq pic.twitter.com/irF3lcOICy
&mdash Elke Holst (@elkeholst) August 9, 2018
Pour sa 13ème édition, le Women's Forum organisé à Paris en octobre 2017, plus de 2 000 personnes étaient présentes au Carrousel du Louvre pour mettre en lumière la vision et la voix des femmes sur les enjeux économiques et sociétaux de notre époque.
Parmi les businesswomen présentes, on retrouve également Isabelle Kocher, la PDG d'Engie, classée troisième femme d'affaires la plus puissante du monde (hors États-Unis) par le magazine Fortune.
De l'autre côté de l'Atlantique, le directrice générale de General Motors avait décroché le titre de femme d'affaires la plus puissante, et ce pour la troisième année consécutive. Sheryl Sandberg, directrice des opérations de Facebook et bras droit de Mark Zuckerberg, occupe la 5ème place du classement américain.
Le chemin reste long à parcourir en matière d’égalité femmes-hommes : selon une étude du Forum économique mondial (WEF) parue en 2017, 217 années seront nécessaires pour atteindre la parité économique, sphère dans laquelle les femmes sont particulièrement défavorisées.
Néanmoins, l’ampleur du problème reste sous-estimé par beaucoup au regard des résultats de l’enquête Ipsos menée à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Au Royaume-Uni, un siècle serait nécessaire pour atteindre la parité économique selon les personnes interrogées, tandis que les Mexicains pensent qu’une quinzaine d’années seulement suffiront.
Les Français présument quant à eux que l’égalité femmes-hommes dans le domaine économique sera effective dans 37 ans. Une estimation très optimiste, en comparaison aux 217 années avancées par le WEF.
L’action du gouvernement français pourrait toutefois permettre une amélioration plus rapide de la situation. Afin de mettre un terme à 9 % d’écart de salaire injustifié à poste équivalent entre les hommes et les femmes, les entreprises devront utiliser un logiciel permettant de déceler les différences de salaires indues.
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