C’est une promesse de la campagne électorale du chef du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch : créer un million d’emplois. Cependant, c’est tout à fait le contraire de ce qui s’est passé. Depuis son ascension à la tête de l’Exécutif, le patron du RNI, qui dirige l’une des plus grandes holdings du pays et ex-ministre de l’Agriculture a vu sous son mandat une détérioration continue du marché du travail et une destruction massive de l’emploi, alimentée par le recul de l’activité agricole sur fond de sécheresse.
Face à la montée galopante du chômage, ainsi que le recul du taux de l’activité, alors que la participation des femmes au marché de l’emploi a baissé, que le nombre des NEET (jeunes ni à l'emploi, ni en éducation, ni en formation) a augmenté et que l'informel demeure prédominant, les alertes se sont multipliées aussi bien de la part des institutions nationales que des organisations politiques et syndicales. La hausse du chômage a durant cette période également été parmi les facteurs ayant pesé sur le moral des ménages.
Après avoir remis en question les chiffres et statistiques officiels, s’attaquant à des institutions constitutionnelles, le gouvernement a ensuite commencé à se mobiliser, en faisant de l’emploi la priorité de la seconde moitié de son mandat. Première étape : recruter des cabinets de conseil internationaux. Deuxième étape : lancer des initiatives avec des organisations internationales. Troisième étape : augmenter les investissements publics et accorder davantage d’incitations aux investisseurs privés, dans l’espoir de redynamiser le marché du travail.

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