Le 1er juin, un tournant significatif s’est produit sur l’échiquier diplomatique autour de la question du Sahara. Le Royaume-Uni, par la voix de David Lammy, nouveau secrétaire d’État aux Affaires étrangères, a reconnu le plan d’autonomie marocain comme « la base la plus crédible, viable et pragmatique » pour une résolution durable du différend régional. Une première pour Londres, jusque-là prudent, et un nouveau coup d’accélérateur à une dynamique diplomatique qui, bien qu’aujourd’hui largement européenne, trouve son origine dans un changement stratégique initié par les États-Unis.
Washington avait enclenché le basculement doctrinal le plus décisif. En décembre 2020, dans les derniers mois de l’administration Trump, Washington reconnaît officiellement la souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara occidental, sur fond de normalisation diplomatique entre le Maroc et Israël. Une décision qui brise un tabou diplomatique et installe, au cœur même de la doctrine américaine, le principe d’un soutien clair au plan d’autonomie présenté par le Maroc à l’ONU en 2007.

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