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Gestion locale
Commune de Rabat: le PJD dénonce les restrictions imposées par Rhlalou

01.02.2023 à 13 H 43 • Mis à jour le 01.02.2023 à 13 H 46 • Temps de lecture : 1 minutes
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Suite à la réaction de l'Alliance de la gauche démocratique (AGD) qui a accusé Asmaa Rhlalou de vouloir limiter les débats au sein du Conseil communal de Rabat en proposant deux amendements « liberticides », c'est au tour du Parti de la Justice et du Développement (PJD) de s'indigner face à ces propositions.


Dans un communiqué rendu public ce lundi, et consulté par nos soins, le groupe du PJD au sein du Conseil communal de Rabat a exprimé « sa ferme opposition à la proposition d’amendement de l’article 11 du règlement de la collectivité », récemment introduite par la présidente RNiste du Conseil communal de Rabat, Asmaa Rhlalou.


L'article 11 qui dispose que « les élus peuvent poser des questions écrites à la présidente du Conseil communal, de façon individuelle ou via le groupe auquel ils sont affiliés », joue un « rôle important dans l’accès à l’information », et la limitation des questions écrites à trois, et par groupe, « entrave le rôle des élus (…) et porte atteinte à la démocratie représentative », peut-on lire du communiqué.


Concernant la proposition d'amendement de l'article 33, qui vise à interdire aux élus de « filmer et diffuser en direct via le téléphone ou tout autre outil audiovisuel, les réunions du Conseil, pourtant publiques » , le groupe dirigé par Anas Dahmouni, s’étonne face à ce qu’il décrit comme « une tentative du Conseil communal de bloquer la communication entre les élus et les citoyens de Rabat ».


Le groupe du PJD souligne par ailleurs, que cela constitue « une violation flagrante de la liberté d'expression des représentants des citoyens et une restriction de leur communication avec l'opinion publique au sein des institutions ».


Ainsi, ces propositions d'amendements sont considérées par le groupe du PJD comme « contraires aux exigences constitutionnelles et à la loi organique 14.113 relative aux communes », et une tentative de « se mettre en travers de l'accès des citoyens à l'information », poursuit le communiqué.


De ce fait, le groupe du PJD appelle au « rejet de ces amendements », lors de la prochaine audience de ce mois de février.

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