EnergiesGazoduc Africain Atlantique : le Nigéria cherche à collaborer avec le Forum économique mondial

Lors du Forum économique mondial (WEF) organisé à Davos en Suisse, le Nigéria a sollicité une collaboration plus étroite avec le WEF portant sur le gazoduc Africain Atlantique (AAGP), ainsi que la recharge du lac Tchad, fait savoir la presse nigériane.
Le 24 janvier, le vice-président du Nigéria, Kashim Shettima, a fait connaître sa recherche de partenariats lors d’une réunion bilatérale avec le président du Forum économique mondial (WEF), Børge Brende.
Concernant l’AAGP, Shettima a ainsi souligné que le projet gazier pourrait répondre aux défis géopolitiques en Europe, « liés aux problèmes du gaz russe et la demande croissante d’énergie due à l’intelligence artificielle, à l’exploration et au stockage de données, nous serons bien placés pour profiter de cette opportunité », a-t-il déclaré.
Il a également mentionné que d’autres pays littoraux d’Afrique de l’Ouest ont découvert du gaz, et seraient « plus que disposés à se connecter au système et à fournir leur gaz à d’autres utilisateurs finaux », avant d’ajouter que le Nigéria explorait également une zone de passage sous-marin des gazoducs.
Shettima a ensuite noté que le Nigéria était un pays doté de gaz, et il continue d’explorer toutes les options pour maximiser les opportunités de croissance économique, et de création de richesses pour sa population, dont fait partie le domaine du gaz.
Quant à la recharge du lac Tchad, le vice-président a affirmé qu’en plus de résoudre la crise alimentaire, cela permettre aussi de soutenir le Nigéria dans sa production d’énergie, et son combat contre le terrorisme. Cette recharge permettrait aussi de produire de l’hydroélectricité, avec un canal dans les régions agicoles.
Le vice-président a ainsi invité le président du WEF au Nigéria, afin de rencontrer le président Bola Tinubu. Il a aussi fait part de la volonté du Nigéria d’accueillir le WEF Afrique.
Pour rappel, au Maroc, l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) compte lancer en 2025 les appels d'offres qui couvriront les parties du gazoduc dans le royaume. La première phase du projet comprendra le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal. Le gazoduc de 5 600 kilomètres devrait couvrir 16 pays, dont la plupart se trouvent le long de la côte atlantique.
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