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Maroc-Espagne
L’envoyée spéciale de Chouf TV arrêtée à Ceuta pour « coups et blessures »

21.05.2021 à 17 H 18 • Mis à jour le 21.05.2021 à 19 H 21 • Temps de lecture : 1 minutes
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L'arrestation a été menée par la Guardia Civil de Ceuta pour une affaire instruite par un juge d'Almeria, d'après des sources locales interrogées par Le Desk. L'envoyée spéciale est par ailleurs détentrice de la nationalité espagnole depuis 2019

Une employée du sulfureux média Chouf TV a été arrêtée par les autorités espagnoles ce vendredi à Ceuta (Sebta) où elle a été envoyée pour couvrir la crise migratoire. Motif : coups et blessures, selon nos sources. Il s'agit de Fatim-Zahra Rajmi, une des figures phare du média spécialisé dans le buzz, connue essentiellement pour ses lives retransmis sur la page Facebook de Chouf TV.


La spécialiste des micros-trottoirs du site dirigé par Driss Chahtane était régulièrement placée en pôle position pour la couverture des évènements, notamment à caractère sécuritaire : lors de la récente inauguration des nouveaux locaux de la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ), c'est elle qui était aux avant-postes pour produire des vidéos diffusées en direct par la plateforme réputée pour être en cheville avec certains milieux policiers, en l'occurence à Casablanca.


En 2018, elle s'était fait remarquée lors d'une rixe au procès de Taoufiq Bouachrine et avait été évacuée sur une civière. Lors des auditions de Omar Radi à la BNPJ, Fatim-Zahra Rajmi s'est illustrée par des lives très offensifs interpellant le journaliste en l'accusant d'être un « traitre et un espion à la solde d'une puissance étrangère ». Nous l'avions filmée.


L'arrestation a été menée par la Guardia Civil de Ceuta, d'après des sources locales interrogées par Le Desk. L'envoyée spéciale est par ailleurs détentrice de la nationalité espagnole depuis 2019, précisent les mêmes sources, ajoutant qu'elle était poursuivie pour une affaire en cours à Almeria et qu'un mandat avait été émis contre elle par un juge de cette même ville. Elle avait échappé aux radars des autorités espagnoles car, selon CeutaTV, elle « jouait » avec son NIE (numéro d’identification des étrangers), ainsi, le mandat de comparution n'a pu être activé jusqu'à ce qu'elle ait obtenu la nationalité espagnole.


Les médias locaux de l'enclave espagnole de Ceuta qui rapportent la même information, l'accusent notamment d'attiser la violence dans des quartiers à forte dominance d'immigrés marocains et de diffuser des fake news. Une des fausses informations qu'elle aurait véhiculé : le viol de femmes marocaines par des agents espagnols durant l'exode des migrants vers la ville autonome...

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