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Ukraine-Russie
MBS obtient de Poutine la libération du Marocain Saâdoun

21.09.2022 à 17 H 46 • Mis à jour le 21.09.2022 à 18 H 04 • Temps de lecture : 1 minutes
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Condamné à mort, le jeune marocain Brahim Saâdoun est finalement libre, à la suite d'une médiation du prince héritier Mohammed ben Salmane. L'avion le transportant vient d'arriver en Arabie saoudite

L'annonce est faite ce 21 septembre : sur médiation du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, la Russie a libéré 10 prisonniers de guerre capturés en Ukraine. La liste comprend à la fois des Américains, des Britanniques, des Suédois, des Croates mais aussi et surtout un Marocain. Il s'agit de Brahim Saadoun, condamné à mort en juin dernier par la Chambre d'appel de la Cour suprême de la 'République populaire de Donetsk'.


On lui reprochait des faits de mercenariat après avoir été enrôlé par l'armée ukrainienne. D'après des sources médiatiques, un avion transportant les prisonniers libérés a d'ores et déjà atterri en Arabie saoudite.


Ce mardi, le prince héritier avait accueilli un conseiller et envoyé spécial du président ukrainien. Durant l'entretien, MBS avait affirmé « le soutien du Royaume à tous les efforts internationaux visant à résoudre politiquement la crise et ses efforts continus pour contribuer à atténuer les effets humanitaires qui en résultent ».


Pour rappel, s'agissant de médiation, fin juin, le communiqué de l'organisation sécessionniste de l'Ukraine pro-Russie avait affirmé avoir accepté la demande du Maroc d'entrer en contact avec le jeune Brahim Saadoun. Ce que le Maroc avait immédiatement nié, « démentant les informations selon lesquels il aurait engagé un contact ou officieux avec la "République autoproclamée de Donetsk, une entité non reconnue ni par le Royaume ni par les Nations-Unies ». La communication de l'ambassade du Maroc à Kiev précisait « qu'il ne saurait y avoir pour l'État marocain aucun contact officiel ou officieux avec une entité de cette nature ».


Au-delà de la diplomatie officielle, le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), avait déclaré, à travers sa présidente Amina Bouayach, avoir envoyé une correspondance à sa contrepartie russe en vue de sauver le jeune Brahim Saadoun de l'exécution.

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