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Palestine
Meurtre de Shireen Abu Akleh: Bayt Mal Al Qods crée une subvention en soutien à la presse

24.05.2022 à 12 H 23 • Mis à jour le 24.05.2022 à 12 H 23 • Temps de lecture : 1 minutes
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L'Agence Bayt Mal Al Qods a annoncé, lundi à Rabat, la création de la subvention « Al Qods » pour le soutien à la liberté des médias et de la presse en relation avec les questions d'Al Qods et de la Palestine annonce la MAP.


L'annonce de cette subvention, octroyée par l'Observatoire Rabat d'observation, de suivi et d'évaluation, relevant de l'Agence avec comme siège Al Qods Acharif, intervient dans le cadre de la protection des journalistes et des professionnels des médias, toutes spécialités confondues, et de leurs sources d'information, ainsi que dans le cadre des prérogatives de l'Agence Bayt Mal Al Qods Acharif, relevant du Comité Al Qods, en tant qu'institution sociale œuvrant à la protection et à la préservation du patrimoine civilisationnel de la ville sainte, berceau des trois religions monothéistes.


La cérémonie de lancement de cette subvention a été également marquée par l'installation du jury du Prix « Al Qods Achari » d'excellence journalistique dans les médias de développement au profit des étudiants des instituts de presse et des médias aussi bien au Maroc qu'en Palestine, au titre de sa première édition baptisée au nom de la défunte journaliste Shireen Abu Akleh.


Depuis l'annonce de la normalisation avec l'Etat hébreu, le Comité Al-Qods est sur toutes les lèvres.  La fonction du reste symbolique la structure étant conçue au départ pour mettre la lumière sur le statut juridique d'Al-Qods et de préserver son patrimoine religieux et culturel. Il a été créé en 1975 à l'initiative de l'Organisation de la conférence islamique (OCI, devenue Conférence de coopération islamique), qui a vu le jour en 1969 à Rabat à la suite de l'incendie visant la mosquée Al-Aqsa comme nous le rappelions dans un article précédent.


Cet organe fut d'abord présidé par Hassan Il, puis, par Mohammed VI à son accession au trône, se transformant au fil des années en instrument diplomatique et humanitaire entre les mains du Maroc, qui a d'ailleurs accueilli les trois dernières réunions du comité : en 2000 à Agadir puis en 2002 et 2014 à Marrakech. Et c'est aussi le Maroc qui finance aujourd'hui quasi-exclusivement le Comité Al-Qods, dont le bras financier Bayt Mal al-Qods a reçu 50 millions de dollars entre 2000 et 2018.


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