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Russie
Moscou fait barrage à une délégation de jeunes du Polisario

15.10.2017 à 17 H 43 • Mis à jour le 15.10.2017 à 19 H 58 • Temps de lecture : 1 minutes
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Ni les autorités algériennes, ni les instances du Polisario n’ont réagi au camouflet russe se gardant bien dénoncer ce revirement inédit de leur traditionnel et puissant allié. Elles se sont timidement bornées à souligner que la gifle « soulève des interrogations ».

Le site d’information Yabiladi rapporte, sur la base de plusieurs rapports médiatiques, notamment de sites proches du Polisario, qu’une délégation de jeunes originaires des camps de Tindouf ont été empêchés de participer à une rencontre internationale à Sotchi, en Russie, organisée du 14 au 22 octobre.


L’ambassade de la Fédération de Russie à Alger aurait ainsi refusé l’octroi de visas à une centaine de personnes alors que l’armée de l’air algérienne avait mobilisé un avion militaire pour leur assurer un vol direct à destination de Sotchi.


Dans un premier temps l’appareil n’a pas reçu de feu vert pour son plan vol deux jours avant l’ouverture d’un festival de la jeunesse pour lequel le Polisario voulait être représenté en force, arguant de problèmes liés à la logistique. Après des échanges avec Alger qui a remué ciel et terre pour obtenir l’autorisation de vol, Moscou a tout simplement refusé de délivrer des visas.


Confiant, le chef du Polisario, Brahim Ghali, avait pourtant réuni la veille les membres de la délégation pour les galvaniser évoquant une « réelle opportunité » à faire valoir la position de son mouvement dans le conflit qui l’oppose au Maroc durant ce conclave pour lequel de nombreux étudiants représentant plusieurs pays étaient conviés.


Gênées aux entournures, ni les autorités algériennes, ni les instances du Polisario n’ont réagi au camouflet russe se gardant bien dénoncer ce revirement inédit de leur traditionnel et puissant allié. Elles se sont timidement bornées à souligner que la gifle « soulève des interrogations ».

 

Yabiladi met en parallèle le niet de Poutine avec la récente visite de son premier ministre, Dimitri Medvedev à Rabat après avoir fait de même à Alger.

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