Maroc-UELe lobby des agriculteurs espagnols et le Polisario se liguent contre le Maroc par pur intérêt

Le Front Polisario qui mène une bataille juridique sans relâche contre le Maroc au niveau des juridictions nationales des pays membres de l’Union européenne depuis la décision rendue par la Cour de Justice de l’UE sur le volet agricole de l’Accord Maroc-UE, a obtenu sans grande surprise, le soutien inconditionnel de la Coordination des organisateurs des agriculteurs et des éleveurs espagnols (COAG) a rapporté Europa Press. Kheira Boulahi, représentante du Front à Madrid a obtenu du lobby espagnol de mener des actions communes visant à interdire l’accès à l’UE des produits agricoles émanant du Sahara occidental.
L’instance corporatiste invite par ailleurs Bruxelles à informer le consommateur européen de l’origine de la production visée par un étiquetage spécifique afin de le guider dans ses choix.
Une simple connivence d'intérêts
En réalité, comme le souligne Yabiladi, qui relève l’information, l’organisation professionnelle entend ainsi défendre les intérêts de ses membres par une mesure protectionniste déguisée avançant l’argument de la « concurrence déloyale » pour les producteurs européens, appelant se faisant la Commission européenne à « enquêter d'urgence sur les dommages causés en vue de corriger cette situation ».
Débouté par la Cour de justice européenne et alors que l’Accord agricole a été réactivé sans contrainte immédiate entre le Maroc et l’UE, le Polisario avait marqué son intention de faire valoir sa non application sur le territoire contesté jusqu’à imaginer une taxation inspirée du racket mafieux pour se financer.
Une des premières actions du Front Polisario après le jugement rendu par la CJUE a été de monter au créneau suite au débarquement en France d’un navire transportant de l’huile de poisson produite à Laâyoune.
En mars dernier, et en prévision de l’activation officielle de Brexit, Miguel Blanco, secrétaire général de la COAG, avait demandé aux autorités communautaires un examen approfondi des accords de libre-échange agricole avec les pays tiers arguant d’un « risque de saturation du marché ». Il visait ainsi la tomate marocaine, preuve manifeste que ce lobby cherche en fait à disqualifier toutes les productions du Maroc et non pas de défendre la cause du Polisario agitée comme simple prétexte…
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