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ExclusifViol sous soumission chimique : trois « fils de » placés en détention préventive

21.11.2024 à 15 H 10 • Mis à jour le 24.11.2024 à 17 H 33 • Temps de lecture : 5 minutes
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Une sombre affaire agite le milieu bourgeois de Casablanca. Trois jeunes hommes parmi eux deux héritiers de grandes fortunes, dont le fils de Chakib Alj, patron des patrons, sont accusés de viol par une ressortissante française. Selon nos sources, deux plaintes ont été déposées, l’une à Paris, l’autre devant le parquet de la capitale économique. Les trois protagonistes visés ont été placés en garde à vue. Le Desk a reconstitué les faits

L'affaire aura de quoi éclabousser le patronat, à savoir la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Elle est timidement mentionnée par la presse depuis ce mercredi, rechignant à divulguer ses protagonistes. A partir d’éléments d’enquête et de témoignages croisés, Le Desk en reconstitue les faits.


L'histoire commence par un drame : celle d'une soirée arrosée qui tourne mal pour une ressortissante française, S.F. Au matin d'un jour du week-end du 8 au 10 novembre, cette élève en droit auprès d’un cabinet d’avocats parisien se réveille avec un trou noir. Plus aucun souvenir de cette fête entre amis dans une belle demeure d’Anfa à Casablanca où elle a été conviée avec son compagnon, Mohamed Amine Naguib, responsable des commissions au sein de la confédération patronale.

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Par @soufianesbiti
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