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n°656.Accords d’Abraham: Biden face au dilemme marocain

31.01.2021 à 17 H 12 • Mis à jour le 03.02.2021 à 17 H 16 • Temps de lecture : 9 minutes
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Engagée pour une doctrine multilatéraliste des relations internationales, l’administration Biden a reçu en héritage, avec les Accords d’Abraham, le dossier bien difficile de la reconnaissance par Donald Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. L’attitude de la diplomatie américaine cherche pour le moment à distinguer son soutien ferme de l’accord de normalisation avec Israël de son approche de compromis sur le différend régional. Jusqu’à quand ?

Lors de sa conférence de presse tenue le 27 janvier devant les journalistes accrédités au Département d’Etat, Antony Blinken, nouveau chef de la diplomatie américaine avait déclaré en substance que l’administration Biden allait soutenir et consolider les Accords d’Abraham qu’elle considère positivement. Blinken, cependant, comme nous l’indiquions a esquivé une question spécifique sur le cas du Maroc.


Plus tôt, le 19 janvier, lors de son audition devant le Sénat, Blinken avait indiqué que ces accords que normalisation conclus séparément sous l’égide des Etats-Unis entre Israël et les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc, constituaient une « bonne chose » et que cela rendait « Israël plus sûr ». Certaines des incitations offertes aux quatre États pour améliorer leurs relations avec Israël méritaient « un examen attentif », avait-il cependant souligné.


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Par @MarocAmar
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