n°489.En Algérie: «On va gagner cette CAN, et ensuite notre liberté!»
Tracé ou pas, le mektoub (le destin) fait bien les choses. Qui aurait parié il y a encore quelques mois que 2019 serait l’année de l’Algérie, du double sursaut, démocratique et footballistique, l’année où l’on boute un président fantôme vissé au pouvoir depuis vingt ans et l’année où l’on parvient en finale de la CAN, la coupe d’Afrique des nations, pour la première fois depuis vingt-neuf ans ?
Qui aurait parié que dans les gradins de l’Égypte dictatoriale de Sissi qui accueille la CAN, on entonnerait la Casa del Mouradia, chant déchirant et subversif des supporteurs algérois devenu hymne de la révolution en cours qui dénonce des décennies de démocrature, de corruption, d’inégalités, de hogra (mépris) ? Avec une résonance partout où sévissent des régimes autoritaires et corrompus dans le monde arabe et en Afrique.
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