S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk

Connectez-vous

ou

Abonnez-vous !
60 DH

1 mois
Découvrir les offres
En clair

n°489.En Algérie: «On va gagner cette CAN, et ensuite notre liberté!»

16.07.2019 à 10 H 45 • Mis à jour le 16.07.2019 à 10 H 45 • Temps de lecture : 6 minutes
Par
Football et politique sont étroitement liés en Algérie. À l’heure où le pays renoue avec son passé révolutionnaire, la qualification de l’équipe nationale en finale de la coupe d’Afrique des nations, après la victoire face au Nigeria, redonne du souffle collectif et ramène au slogan initial de l’émancipation des années 1950, « We want to be free », qui a muté au fil du temps en « One, two, three, viva l’Algérie ! »

Tracé ou pas, le mektoub (le destin) fait bien les choses. Qui aurait parié il y a encore quelques mois que 2019 serait l’année de l’Algérie, du double sursaut, démocratique et footballistique, l’année où l’on boute un président fantôme vissé au pouvoir depuis vingt ans et l’année où l’on parvient en finale de la CAN, la coupe d’Afrique des nations, pour la première fois depuis vingt-neuf ans ?


Qui aurait parié que dans les gradins de l’Égypte dictatoriale de Sissi qui accueille la CAN, on entonnerait la Casa del Mouradia, chant déchirant et subversif des supporteurs algérois devenu hymne de la révolution en cours qui dénonce des décennies de démocrature, de corruption, d’inégalités, de hogra (mépris) ? Avec une résonance partout où sévissent des régimes autoritaires et corrompus dans le monde arabe et en Afrique.

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
En partenariat avec Mediapart
Le Desk En clair