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n°296.Les intérêts marocains à Madagascar en péril à sept mois de présidentielles à haut risque ?

23.04.2018 à 15 H 25 • Mis à jour le 23.04.2018 à 15 H 25 • Temps de lecture : 6 minutes
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Alors que le Maroc s’entiche de la Grande Ile, l’affrontement entre manifestants et forces de l’ordre à Antananarivo a fait 2 morts samedi 21 avril. Les heurts ont repris ce lundi. L’opposition conteste le récent vote de lois électorales pour la présidentielle de novembre, qui favoriserait le président en place, Hery Rajaonarimampianina, allié du royaume qui multiplie ses investissements à Madagascar, notamment dans la banque et le développement territorial

La capitale malgache Antananarivo a été le théâtre samedi d'affrontements entre forces de l'ordre et opposants, qui ont fait deux morts et 16 blessés. Interdite par le pouvoir, la manifestation a été qualifiée de « tentative de coup d'État » par le président rentré de l'étranger dans la Grande Île.


La police a fait usage de gaz lacrymogènes samedi contre une manifestation durant laquelle un participant est mort et une quinzaine d'autres ont été blessés ou intoxiqués. L'un des blessés a succombé dimanche, a-t-on appris de source médicale, tandis que l'opposition avance le double des victimes décédées ou hospitalisées.


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