n°1039.Retard de la mise en place du Dossier Patient Partagé : quel manque à gagner ?

Deux ans après le lancement de la généralisation de la protection sociale, et alors que le cadre réglementaire accompagnant ce méga chantier est parachevé, de nouvelles priorités se dessinent pour la prochaine étape. À leur tête, la gouvernance et la digitalisation. Selon les objectifs tracés pour cette ambitieuse « révolution sociétale », qui s’accompagne d’une refonte globale du système de santé national, les deux semblent aller de pair.

« Il fallait préparer le système national de santé pour accueillir ces nouveaux arrivants de l’assurance maladie obligatoire. Et donc on était obligé d’entamer une réforme de ce système qui se base sur quatre piliers », expliquait, ce 20 février lors de sa participation aux Débats de La Vie Eco, Abdelkrim Meziane B​elfkih, secrétaire général du ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Ces quatre piliers, le responsable les liste comme suit : l’élargissement de l’offre de sanitaire, la gouvernance,  les ressources humaines et puis la digitalisation. Outre la multiplication des structures de santé, le renforcement des ressources tant techniques qu’humaines et la restructuration de l’organigramme de gestion de la santé, de façon à optimiser le système tout en garantissant la qualité des soins. Cela, à travers une organisation nouvelle : les groupement sanitaires territoriaux, regroupant l’ensemble des établissements de santé d’une même région en une seule structure, et un partenariat public-privé (PPP).